Fiche Esteban
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Fiche Esteban
When the lights fade out, all the sinners crawl
(demons - imagine dragons)
(demons - imagine dragons)
se cultiver et apprendre; même des trucs anodins qu'on juge d'habitude inutile ou stupide, lui aime découvrir des choses qui peuvent élargir son horizon personnel, selon lui y a pas d'âge pour apprendre + la pluie; oui, il est bizarre mais il aime ça, il trouve ça particulièrement apaisant et ça lui permet de s'endormir en cas d'insomnie (ou de cauchemars) + les "muscle cars"; en gros, les voitures des années 60-70, il est très fier d'en avoir une d'ailleurs et il y tient comme à la prunelle de ses yeux; il aime la mécanique en général car il aime aussi les belles cylindrées et ne serait pas contre l'idée de s'offrir une moto un jour + parler sa langue maternelle; avec sa mère principalement mais aussi avec ses proches et dès qu'il le peut, il est fier de ses origines et les cultivent encore et toujours comme il le peut, quand il cuisine par exemple (autre activité qu'il adore) ou qu'il parle à ses élèves + danser; oui, monsieur étant un latin d'origine, il a ça dans le sang si on peut dire, et il bouge plutôt bien et il n'est pas rare de le voir se trémousser quand il est seul chez lui, quand il cuisine par exemple + la musique; mélomane, il a horreur du silence, il chantonnera tout seul dans sa tête plutôt que de rester trop longtemps dans le silence absolu, il écoute de tout même si ses préférences restent au rock et aux années 80-90 + le thé; il doit avoir au moins une trentaine de sortes différentes chez lui, il a son mug avec lui le matin en arrivant en classe, c'est déjà un peu plus sain que la caféine + l'astronomie; il adore passer la nuit à observer les étoiles et aime les grands espaces, donc il n'est pas rare qu'il parte camper un soir histoire de profiter de la vue offerte dans la forêt, loin de la pollution lumineuse de la ville + les animaux; il a adopté une chienne dans un refuge il y a cinq ans de ça, une vraie crème répondant au nom de Leia (oui monsieur est un grand fan de Star Wars) + le cinéma; il est toujours en train de se mater un film le soir chez lui ou une série, il lui arrive de lire aussi mais avec l'arrivée des plateformes de visionnage, disons qu'il a un peu délaissé les bouquins + sa famille; ce qui compte plus que tout pour lui, il n'en a plus tellement en plus, donc il est très proche d'eux (surtout de sa mère, mais pas forcément volontairement... les mères latines quoi...) + la nourriture; salé, sucré, épicé, tout y passe avec lui, vous pouvez quasiment être sûrs de tomber sur lui en train de grignoter un truc entre deux cours, il mange comme quatre mais par chance, il ne prend pas trop et élimine assez facilement + la natation; voilà comment il s'entretient physiquement, il va nager régulièrement et par le passé, il a failli être sélectionné pour l'équipe olympique mais il a préféré rester auprès de sa mère et de son frère + rire et faire rire; véritable pitre de service malgré son air introverti de prime abord, c'est en général lui qui balance toujours la bonne réplique au bon moment, le Chandler Bing de son groupe d'amis en somme + la droiture; les gens honnêtes, francs et qui ne prétendent pas être ce qu'ils ne sont pas, il a horreur d'être pris pour un idiot, il l'a été pendant un certain temps et il n'a plus du tout envie de se sentir ainsi, quitte à préférer entendre des vérités blessantes mais tout vaut mieux que le mensonge et la manipulation.
les armes; je sais, ironique quand on sait qu'il a été militaire mais c'est justement à cause de ce passé là qu'il a horreur des armes à présent (sans pour autant renier leur utilité), il ne milite pas pour autant, il sait que de toute manière dans ce pays, cette question là sera toujours problématique + l'étroitesse d'esprit; il estime que tant que personne n'est directement blessé ou mis en danger, chacun est en droit de croire en qui il veut, d'aimer qui il veut et compagnie, il a une sainte horreur des gens qui estiment tout savoir de par leur religion ou ses vues, coexister en bonne conscience devrait être la norme selon lui + les "bullies"; il est particulièrement attentif à ça en cours, il ne supporte pas que certains s'en prennent à d'autres pour le fun ou juste à cause d'une différence, lui-même a connu ça en grandissant et il tente de rendre ses élèves sensibles à ce genre de choses + parler de lui; aussi exubérant soit-il une fois en confiance, il n'en reste pas moins qu'il a horreur de parler de lui, de sa vie privée et surtout de son passé dans l'armée (compréhensible quand on sait ce qu'il a traversé durant son service) + les mensonges; alors bien sûr, il y a mensonge et mensonge, là on parle de ceux qui font du mal, qui peuvent briser des vies et blesser des gens, pas de la petite omission ou du mensonge pour protéger quelqu'un, non là on est plus du genre mentir pour cacher une liaison ou manipuler les gens + se sentir inutile; responsable dès son plus jeune âge, il n'aime pas être à ne rien faire trop longtemps, à se croiser les pouces et surtout, à être impuissant face à un problème qui le touche directement ou quelqu'un à qui il tient + les mauvais parents; il essaie de ne pas juger, au maximum évidemment car sinon il serait tout bonnement un hypocrite, mais il ne peut pas blairer les parents qui ne s'occupent pas de leurs enfants, qui ne les assument pas (les gamins n'ont rien demandés après tout), et bien sûr les pires, ceux qui les maltraitent.
L'histoire d'Esteban commence comme toutes les autres. Un enfant né de l'amour de ses parents, enfant voulu et tant désiré puisque sa mère a du attendre 3 ans avant de réussir à tomber enceinte. Autant vous dire donc, que quand il a enfin pointé le petit bout de son nez un matin de printemps, Esteban a été accueilli comme un petit prince et ce malgré le train de vie tout à fait modeste de ses parents. Son père est avocat pourtant, mais il a tendance à aider les plus démunis alors il ne se fait pas autant d'argent que les autres, forcément. Mais c'est aussi ce côté généreux et désintéressé qui avait charmé sa mère à l'époque. Encore jeune infirmière quand ils se sont rencontrés, elle avait aimé son humour et son sourire communicatif. Une fois Jorge sorti de l'hôpital, ce dernier invite Marisol à dîner et l'année suivante, ils se disaient oui devant monsieur le maire... Après tout, on ne lutte pas contre un coup de foudre.
On aurait donc pu croire que cette belle histoire allait connaître un développement tout aussi heureux, mais hélas, ça n'est pas le cas. Mais avant d'en arriver là, développons un peu. Trois ans après la naissance d'Esteban arrive un autre petit garçon, autre petit miracle qui reçoit le prénom de Santiago, évidemment très vite surnommé Tiago. La vie n'est pas tous les jours facile mais les deux petits sont entourés d'amour et ne manquent de rien. Mais voilà, au Chili, avec la montée au pouvoir de Pinochet, certaines personnes commencent à déranger plus que d'autres et hélas, le père d'Esteban en fait partie car il tente avec d'autres de freiner son ascension dans un premier temps et luttera contre son autorité ensuite, finissant par en faire les frais. En effet, il est retrouvé assassiné avec d'autres militants opposés au dictateur. Il n'a alors que 5 ans et sa mère se retrouve à devoir fuir le pays en quelques jours seulement. Par chance, une de ses sœurs vit aux États-Unis et l'accueille elle et les deux petits, le temps qu'ils puissent obtenir le statut de réfugiés politiques. Voilà comment Esteban arrive au Texas, son nouveau chez lui, terre d'accueil mais qui pourtant, ne va pas être si accueillante que ça au final...
Résilient, n'ayant pas réellement d'autre choix que de l'être vous me direz, le petit apprend la langue plutôt vite (il est assez doué pour ça d'ailleurs), s'adapte à son nouveau cadre de vie et prend soin, comme il le peut à son âge, de sa mère et son petit frère. Après tout, comme le lui a dit sa tante, c'était lui à présent, l'homme de la maison. Un rôle qu'il endosse et fait tout pour honorer au mieux car même s'il se souvient peu de son père, il a le souvenir d'un homme droit, plein d'humanité et de bon sens et il veut le rendre fier, même s'il n'est plus là. Ce qu'il parviendra à faire car il est bon élève, il aide les autres en plus d'aider sa mère comme il le peut à la maison, la pauvre devant cumuler deux jobs pour subvenir à leurs besoins. Alors certes, son enfance est un peu sacrifiée pour le coup, contrairement à celle de son petit frère, mais si c'était à refaire, il n'hésiterait pas une seconde. La famille, c'est sacré après tout et lui n'a plus que sa mère et son frère alors il compte bien tout faire pour les protéger, quitte à ce que ça lui coûte à lui sur le long terme.
C'est ainsi qu'il se retrouve à s'engager dans l'armée à la fin du lycée d'ailleurs. En effet, un recruteur qui passait par là lui a fait comprendre qu'en optant pour une telle carrière, il pourrait aider sa mère financièrement tout en rendant service à son pays d'adoption (il a été naturalisé quelques années après son arrivée, de même que sa mère et son frère). Sans oublier que ça lui offrira une bonne solution pour évacuer la colère qu'il a en lui depuis des années, l'armée lui donnant un cadre strict et structuré, ce dont il avait besoin à l'époque s'il ne voulait pas mal tourné. Et au début, il y croit. Au fait qu'il allait être utile aux autres, défendre leurs libertés et les protéger. Mais après quelques années passées à servir sous le drapeau, le refrain n'est plus le même. Surtout après une mission en particulier. Je ne vais pas entrer trop dans les détails ici, mais sachez simplement que c'est à cause d'elle qu'il se coltine un méchant petit PTSD à ce jour et qu'il ne supporte plus les armes. Je vous laisse donc imaginer ce qui a pu le conduire à en arriver là et les conséquences que ça a pu avoir.
Bah tiens, parlons-en de ces conséquences en fait. Car il y en a eu et pas des moindres car c'est en grande partie de là que lui vient son handicap sentimental. Il a tenté d'être un bon petit ami, il en était un d'ailleurs, prévenant, plutôt du genre romantique même, essayant d'être présent malgré ses absences mais ça ne suffisait pas visiblement. Puisque sa copine a fini par le tromper, jugeant qu'il la délaissait alors qu'elle avait clamé haut et fort au début de leur histoire, que ça ne la dérangeait pas qu'il parte sur le terrain. Et comme un idiot, il y avait cru lui. Car encore marqué par la perte soudaine de son père, il a toujours eu une certaine phobie de l'engagement. S'attacher trop fort pour se retrouver du jour au lendemain sans rien. Pas surprenant donc qu'après ça, il ai préféré collectionner les coups d'un soir plutôt que de chercher à nouveau à se caser. Pourtant pas faute d'essayer du coté de sa mère, qui continue de le faire encore à ce jour alors que son fils approche à présent, doucement mais sûrement de la cinquantaine... Déjà qu'en plus, avoir du gérer l'homophobie ambiante parmi ses collègues n'a pas aidé pour ça, vu qu'il ne pouvait pas admettre aimer également les hommes grâce à ce bon vieux Don't Ask, Don't Tell...
Voilà comment, enfin plutôt pourquoi, il y a maintenant une quinzaine d'années en arrière, suite à une discussion avec son frère et sa meilleure amie, Esteban décide de tout plaquer et de changer radicalement de vie. Adieu la violence, les armes et les ordres hurlés à tout va. Il prend des cours du soir en plus de bosser comme surveillant dans le lycée où travaille sa meilleure amie en tant que prof de lettres. Première étape pour lui vers le chemin qui le conduit à lui-même devenir prof au final. Fraichement diplômé, il débarque donc à Bennington il y a dix ans, où il a pu trouver un poste, accompagné par sa meilleure amie qui elle aussi a décidée de changer de cadre de vie. Adieu la Grosse Pomme et bonjour les vertes forêts du Vermont. Changement radical c'est vrai, mais quelque part aussi peut-être salvateur pour lui. Mais même si dorénavant il vit à 3h de route de sa mère, ne croyez pas que cette dernière n'est pas encore et toujours omniprésente dans son quotidien, c'est bien mal la connaître...
Et le voilà aujourd'hui, toujours célibataire à quasi cinquante balais mais toujours un brin grand gamin dans sa tête, loin d'être parfaitement bien dans sa tête comme la majorité des adultes l'entourant mais il est heureux. Enfin, autant qu'il puisse l'être en l'état des choses en tout cas. Puis il n'a pas tant que ça à se plaindre après tout. Il a son frère et sa meilleure amie avec lui ici, une bonne bande d'amis et collègues, un métier qu'il aime et l'épanouie enfin réellement, une vie tranquille et certes peut-être moins mouvementée que par le passé mais qui lui convient bien. Évidemment, il manque encore et toujours quelqu'un avec qui la partager mais ça, il s'en est presque fait une raison, il peut faire sans. Pas comme s'il ne trouvait pas avec qui soulager certains besoins quand ils se font sentir... Non vraiment, il semble avoir trouver un équilibre de vie relativement sain ici. C'est plus que ce que certains ne peuvent avoir alors il ne va pas faire le chieur et se plaindre, pas le genre de la maison de toute façon. Puis qui sait, la roue pourrait peut-être enfin tourner pour lui sous peu...
crédits : fallonstuff (avatar); emylovest (icon), oraliaonettii & ArcaneFox (gifs)
Pedro Pascal; Chilien – inclus des origines Espagnoles [Andalouses, Asturiennes, Ile des Canaries, Castillanes, Catalanes, Galiciennes], Basques, Natives (Indigènes) , 1/16è Françaises, 1/64è Galloises, Portugaises lointaines, et aussi Argentines, Boliviennes, Mexicaines, Panaméennes, Péruviennes (je sais, je sais, rien que ça oui XD).
pour flooder et passer, quotidienne, pour le rp, ça dépendra évidemment de l'IRL
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