Fiche Alden
Page 1 sur 1
Fiche Alden
par red_pants. Lun 4 Mar - 15:52
When the lights fade out, all the sinners crawl
(demons - imagine dragons)
(demons - imagine dragons)
la café; noir de préférence, d'Amérique du Sud aussi, il les aime corsé, ça l'a aidé à maintenir le rythme pendant toutes ces années, il y est accro mais mieux vaut que ça soit à la caféine qu'à autre chose de plus fort, pas vrai ? + cuisiner; il a du apprendre sur le tas après la mort de sa femme mais il s'en est plutôt pas mal sorti au final, il trouve ça reposant et par chance, ils se complètent bien avec Nora sur le sujet, lui étant plutôt plats et entrées et elle plutôt pâtisserie, une passion qu'ils partagent et les a évidemment aussi rapprochés + la musique; mis au solfège par ses parents très jeune, il a toujours aimé jouer du piano mais aussi de la guitare, mais son instrument préféré reste le violon, il n'y joue plus depuis très longtemps mais il aime toujours écouter de la musique classique quand il travaille et a besoin de se concentrer, car sinon, niveau goûts musicaux, il est éclectique même si très clairement, il a une préférence pour le rock, voir le métal (fan de Black Sabbath et AC/DC, entre autres...) + les animaux; même s'il n'a jamais eu le droit d'en avoir enfant et que par la suite, il n'en a pas pris comme il était toujours absent, il les adore et va sûrement bientôt aller voir au refuge s'il n'y a pas un chien ou un chat qui a besoin d'une maison, voir les deux, le connaissant... + les jeux de société; étrangement, car n'ayant jamais vraiment eu quelqu'un en face pour jouer durant son enfance, une fois adulte, c'est devenu une passion pour lui et il adore en particulier les jeux type Escape Game ou policier, forcément avec un cerveau comme le sien + la nature et les grands espaces; ironique je sais quand on sait qu'il a toujours vécu dans de grandes villes où la forêt la plus proche était à des lieux de là mais ses hivers dans les Catskills avec ses parents lui ont pourtant donner l'amour de la nature, peut-être parce que quitte à être seul, perdu au milieu des arbres, il se sentait justement moins seul... + les nouvelles technologies; toujours curieux de tout et vu son ancien boulot, il s'est toujours tenu informé de ce genre de sujet, que ça soit les réseaux sociaux (du pain béni pour lui quand il était encore publicitaire), il n'est pas dépendant de son portable mais il aime le fait qu'avec lui, il a tout ou presque à portée de main quand il le veut, puis même si c'est un "vieux" il a su s'adapter à son temps + les travaux manuels; oui, il a toujours plutôt utilisé son cerveau pour gagner sa vie, mais il est aussi assez doué de ses dix doigts, il a déjà touché à pas mal de choses, céramique, travail du métal, pliage de papier, même le macramé (oui, vous avez bien lu), il trouve ça particulièrement apaisant car ça permet à son esprit de se focaliser sur une tâche bien précise au lieu de tourner à 2000 à l'heure non-stop comme il le fait au quotidien
les gens riches; oui je sais, j'vous vois venir, lui-même l'est mais je veux dire par là, ceux qui se pensent supérieurs, au-dessus des autres juste parce qu'ils ont du fric, ceux qui pensent qu'en donnant de l'argent à un flic après avoir commis un excès de vitesse est la chose à faire, qui pensent que le pognon est un passe-droit pour tout et n'importe quoi et surtout pour agir comme la lie de l'humanité + l'hypocrisie; là encore, assez ironique quand on sait que de quel milieu social il vient, sa mère étant une experte en la matière... et que son ancien taf consistait plus ou moins à l'être pour vendre tout et n'importe + la violence; fervent partisan de la médiation et de la communication pour régler les conflits, il a horreur de la violence, verbale ou physique, et encore plus quand elle est déguisée en amour, en ayant fait les frais lui-même avec sa mère plus jeune (car appelons un chat un chat, le comportement de sa mère envers lui l'a été) + les corbeaux; oh il sait que ce sont des animaux intelligents au possible et il trouve ça fascinant, mais bon, traumatisé enfant par le film d'Hitchcock, il ne s'approchera jamais à moins de 3m d'un de ces volatiles + la course à pied; concept qu'il n'a jamais su comprendre, courir pour le plaisir... lui ne court jamais, même s'il est sportif de base et qu'il s'entretient physiquement, vous ne le verrez jamais en train de faire un jogging, sauf si sa vie en dépend..et encore + les lentilles de contact; alors oui c'est pratique et moderne, mais non, très peu pour lui, il ne supporte pas qu'on approche un truc de son œil de base alors devoir le faire lui-même pour s'éviter de prendre un petit coup de vieux, il préfère largement porter des lunettes et puis ça lui donne un charme supplémentaire au final + qu'on s'immisce dans sa vie privée; sa vie privée, comme le dit si bien l'expression, elle est censée l'être, privée, alors qu'on vienne lui dire ce qu'il devrait ou ne devrait pas faire, ça l'horripile au plus haut point et il devient limite méchant quand on ose ne serait-ce que suggérer (pas toujours avec subtilité...) qu'il quitte Leonora à cause de leur différence d'âge
Qu'Alden soit ce qu'il est à ce jour, relève presque du miracle quand on sait d'où il est parti... Sa naissance, bien qu'attendue et désirée (car condition sine qua none pour sa mère de conserver son status et le confort qui va avec), emmerde sa mère, qui se voit privée d'un spectacle à Broadway qu'elle voulait tant voir car son fils décide de pointer le bout de son nez ce soir là précisément. Ça vous donne déjà une idée de combien Marnie pouvait être détachée sentimentalement de son rôle de mère. Après tout, elle a choisi son mari pour sa situation, certainement pas pour son physique ou parce qu'elle l'aimait sincèrement. Sa propre mère l'a élevé comme ça. Toujours viser plus haut, montrer aux autres qu'on a réussi et qu'on est mieux qu'eux. C'est qu'ils viennent d'une vieille famille aristocratique, vous savez, ils ont donc des standards à maintenir... Et on s'étonne que cette femme ne devienne pas la mère de l'année quand elle-même donne naissance à sa progéniture.
Pourtant Ruben Sterling est un homme bon, jovial et drôle, mais surtout, un homme occupé. Travailleur acharné, il n'a de cesse de faire ses preuves aux yeux des autres. Lui aussi subit une mauvaise influence parentale plus jeune. Son père, qui a du travailler dur pour en arriver où il est, s'attend à ce que son fils suive son exemple. Ce qu'il fera, évidemment, car il n'a pas d'autre choix. Quand il deviendra père à son tour, il tentera de dévier de ce schéma parental toxique, mais trop peu présent pour réellement pouvoir s'y tenir, hélas. En effet, commercial pour une grosse boite pharmaceutique, il est quasiment toujours en déplacement. Et même s'il aimerait passer plus de temps avec son fils après sa naissance et avec ses deux fils plus tard, cela implique de passer du temps chez lui, où se trouve aussi sa femme... Oui, on devine l'amour qui unit le couple, n'est-ce pas ? Tous les deux le produit de leur éducation respective, ils n'ont jamais réellement partagés de sentiments, si ce n'est une compréhension commune de leur position et un terrain d'entente réciproque dont chacun tirait profit d'une façon ou d'une autre.
Le terreau idéal pour élever un enfant, pas vrai ? Enfin, je dis ça mais c'est une gouvernante qui va se charger de lui durant quasi toute son enfance. Hors de question pour Marnie qu'elle renonce à ses habituels passe-temps pour s'occuper de son fils, ils ont assez d'argent après tout pour qu'elle paie quelqu'un pour le faire à sa place. C'est donc Moïra qui sera celle qui aux yeux d'Alden, est sa mère, la personne qui lui a donné amour et affection, un cadre sain pour grandir, quand ses propres parents ne pouvaient pas s'en préoccuper plus que de leur premier million. C'est sa gouvernante qui fera en sorte que le petit ne devienne pas un être humain sans émotions comme ses géniteurs, en lui racontant des histoires le soir pour le coucher, l'encourageant toujours à poser des questions plutôt que de le rabrouer en lui disant qu'il la dérangeait. Oh oui, sans elle, vous pouvez être certains qu'il ne serait jamais devenu l'homme qu'il est à présent. Et il sait qu'il lui doit beaucoup, pour ne pas dire tout. Raison pour laquelle, depuis qu'il a commencé à avoir lui aussi son propre argent gagné grâce à son imagination sans bornes, il envoie chaque année, anonymement, une large somme aux enfants de Moïra. Sa façon à lui de lui rendre hommage à cette mère de substitution, disparue il y a près de vingt ans maintenant mais avec qui il a bien évidemment toujours gardé contact même après sa démission.
La naissance de son frère cadet n'a en un sens, fait que creuser encore un peu plus le fossé entre ses parents. Ce dernier étant clairement le résultat d'une nuit de beuverie, où les deux ont laissés tomber les masques, l'alcool aidant. Ce qui n'a jamais empêché Alden d'aimer son petit frère. Il s'était toujours senti seul après tout, seul gamin dans un monde d'adultes qui n'avaient que faire de son existence, en apparence du moins. Il est donc présent pour le petit, le protégeant comme il le peut car lui aussi commence à avoir sa vie après tout, la différence d'âge étant quand même marquée entre les deux garçons. Ce qui explique sans doute aussi pourquoi ils sont devenus si différents avec le temps. Ethan devenant petit à petit le portrait craché de sa mère, subissant son influence bien plus qu'Alden ne l'a jamais fait, puisqu'elle voyait en ce second fils, un moyen d'en faire son jouet, chose qu'elle n'a jamais pu faire avec lui, trop baigné dans l'influence de sa douce gouvernante. Voilà ce qui explique pourquoi les deux frères, encore aujourd'hui, ne se parle quasiment pas et ont pris chacun des chemins bien différents, le plus âgé s'avérant être la "honte" de la famille là où le cadet va épouser religieusement les comportements toxiques de ses aînés.
En effet, Alden lui se marie par amour. Comment osait-il ! Choisir sa petite amie du lycée, qui ne venait même pas d'une famille juive en plus, plutôt que la fille que sa mère voulait lui faire épouser. Babeth, comme il l'appelle affectueusement depuis qu'ils se connaissent, Elisabeth de son prénom complet, est une jeune femme solaire. Du genre à vous donner le sourire rien qu'en la regardant faire de même. Pas surprenant donc, que le jeune Alden tombe sous son charme, lui qui a été privé de ce genre d'émotions positives tout au long de son enfance. Il sait qu'avec elle, il sera enfin heureux et c'est le cas. Peu de temps après avoir fini ses études de communication, il lui passe la bague au doigt, en secret, n'invitant personne de sa famille. Pas comme si de toute façon, l'un d'entre eux aurait daigné l'honorer de sa présence... Et quelques mois plus tard, son petit miracle arrive à son tour. Michaela, sa fille, son trésor, sa princesse, sa plus belle réussite. Oh oui, il s'avère très vite être un papa poule, à l'opposé total du sien, mais comprenant aussi certaines choses étant père lui aussi maintenant. Il comprend les absences, contraintes d'une part, mais comprend aussi qu'au final, son père avait choisi de ne pas revenir par facilité, sacrifiant leur relation pour ne pas avoir à gérer celle désastreuse qu'il partageait avec sa femme. Alden se jure donc de ne jamais en arriver à ce stade là avec Elisabeth. Jamais.
Son talent naturel pour les bons mots et son imagination débordante font un combo redoutable pour la voie qu'il décide de suivre après ses études. La pub. Un monde de requins, il le sait, mais il y navigue sans problème, sachant justement où il met les pieds et puis Babeth l'ancre dans la réalité, et leur fille aussi. Il la gâte, trop sûrement mais c'est sa fille unique, que voulez-vous qu'il fasse d'autre ? Mais il aurait peut-être du le faire pourtant, car c'est ce côté gâtée pourrie qui va être responsable de la tragédie qui va les frapper tous les deux. En effet, un jour alors que Michaela, surnommée Ella, rechigne à monter dans la voiture alors que sa mère refait ses lacets qu'elle devrait être en mesure de faire elle-même du haut de ses dix ans, elle fait un caprice et s'élance à travers la rue, inconsciente du danger auquel elle s'exposait ainsi et pour la sauver de la collision qui allait arriver, Elisabeth se sacrifie et offre son corps comme bouclier à sa fille. Elle meurt sur le coup, sous les yeux de sa fille. Mais il n'y a pas que sa femme, l'amour de sa vie qu'Alden perd ce jour là, car Ella s'enterre alors dans un mutisme total en réponse au choc qu'elle venait de subir et lui est démuni, lui-même en plein deuil, ne l'oublions pas.
C'est donc sur les conseils d'une thérapeute que père et fille changent de vie et de ville, déposant leurs valises à Los Angeles. Nouveau départ pour tous les deux, là-bas, tout est différent et il n'y a pas les souvenirs omniprésents d'Elisabeth à tous les coins de rue... Alden est présent pour sa fille, tout en gérant une carrière qui décolle de plus bel depuis qu'il est dans la Cité des Anges. Il faut dire qu'il a un talent inné pour ce qu'il fait et on s'arrache ses services assez vite. Focalisé sur le bien-être de sa fille après ce qui s'est passé à New York, il ne pense pas réellement à sa propre vie privée. Il n'a d'une, pas réellement pu faire son deuil, il ne s'en ai pas donné le temps, trop préoccupé à s'assurer qu'Ella ait malgré tout une fin d'enfance et adolescence normale et épanouie, et de deux, pas réellement envie de s'y consacrer. Il trouve que de toute façon, toute tentative est faussée par le fait qu'il gagne bien sa vie, ce qui attire souvent les mauvaises personnes et on sait bien que vu qui est sa mère, une telle personne est bien la dernière avec qui il a envie de s'engager. Puis de toute façon, aucune femme ne trouve attention à ses yeux, son cœur toujours attaché à Babeth même s'il sait qu'il doit tourner la page, pour le bien d'Ella et surtout pour le sien.
Les années passent, père et fille ont pansés leurs plaies, en apparence en tout cas. Michaela est devenue une jeune femme brillante et expressive, mais vu qui sont ses parents, cela n'a rien d'étonnant. Le fait qu'elle tienne à quitter le nid pour aller faire ses études, même si elle reste à Los Angeles, est un coup pour ce papa poule qu'est Alden depuis des années, ayant élevé sa fille seul, la tenant éloignée de ses propres parents pour la protéger, encore et toujours. Mais il est ravi de la voir s'affirmer et devenir une femme de caractère, qui sait ce qu'elle veut et qui se donne les moyens d'y arriver sans compter (enfin, la plupart du temps en tout cas) sur l'argent de son père. Il est aussi rassuré de la savoir entourée sur le campus, en collocation avec celle qui devient rapidement sa meilleure amie, Leonora. Une jeune femme tout aussi brillante d'ailleurs, qu'il apprendra à apprécier à mesure qu'ils se croisent au fil du temps, quand il rend visite à sa fille dans son appart étudiant (bah oui, papa poule on vous a dit). Et qu'il va apprendre à apprécier encore plus par la suite...
En effet, il la retrouve un jour, en pleurs, manquant de l'écraser avec sa voiture quand elle traverse la rue, une pile de vêtements entre les bras lui barrant la vue. Il la reconnait aussitôt et vient la voir, se demandant comment elle en était arrivée là, la jeune femme s'effondrant dans ses bras quand elle le reconnait à son tour. S'agissant de la meilleure amie de sa fille, il la ramène chez lui, il n'allait pas la laisser dans la rue, surtout pas après ce qu'elle lui apprend sur ce qui venait de lui arriver. Il lui propose de l'aider le temps qu'elle se remette sur pieds, après tout, ça n'est pas comme s'il n'en avait pas les moyens. Et petit à petit, avec cette cohabitation quotidienne, il tombe sous son charme sans s'en rendre compte, son petit cœur recommençant enfin à battre comme il avait pu le faire à l'époque quand il était encore avec sa femme. Par chance, les sentiments sont partagés et à peu près six mois après l'avoir trouvée à moitié dévêtue dans la rue, ils se mettent en couple. Sauf que d'un commun accord, ils ne mettent personne au courant de leur relation. Ils ne sont pas idiots, ils savent très bien ce que les gens iront penser de leur différence d'âge, alors selon l'adage, ils préfèrent se cacher pour vivre heureux. Sauf qu'évidemment, cela va finir par leur peser à tous les deux, de mentir à leurs proches de façon constante, aussi après un an ensemble, ils décident d'officialiser les choses. Début des emmerdes pour eux...
Michaela prend très mal la nouvelle... Que son père soit avec sa meilleure amie, qui a littéralement le même âge qu'elle la révulse. Elle trouve ça malsain, pervers même en un sens car on a souvent cette image faussée en tête, du type riche qui se choisi une petite jeune pour flatter son égo. On ne pourrait pas être plus loin de la vérité en ce qui les concernent pourtant. Leonora n'est pas là pour l'argent d'Alden mais pour sa gentillesse, sa prévenance envers elle et son humour. Lui la voit telle qu'elle est et n'a jamais essayé de la changer pour correspondre à ses attentes. Lui est avec elle parce qu'elle l'apaise, lui offre un calme et une sérénité qu'il n'avait plus connu depuis des lustres. Parce qu'il l'aime, tout simplement. Son âge n'est pas ce qu'il voit quand il la regarde. Après tout, à ses yeux, elle est ce qu'on appelle "une vieille âme", un esprit bien plus mature qu'il ne devrait l'être justement, et avec qui la sienne s'entend à merveille. Ils ne se sont jamais disputés depuis qu'ils sont ensemble, ce qui fait un peu plus de six ans à présent. Pas une seule fois. Parce que chacun a trouvé en l'autre sa moitié, tout simplement. Chose que personne autour d'eux ne semble vouloir croire être possible à cause de leurs âges respectifs.
Mais qu'importe ce que les autres peuvent dire, de face ou dans leur dos, Alden n'est pas près à renoncer à son bonheur simplement parce que les gens sont trop étroits d'esprit pour comprendre que l'amour, celui avec un grand A, ne se préoccupait pas de chiffres, quand il s'agissait d'unir deux personnes qui étaient destinées l'une à l'autre. Bon, je ne dis pas que leur relation est parfaite à 100%, il y a eu des hauts et des bas, évidemment, mais ils ont toujours fait en sorte que ça marche, ils communiquent beaucoup, même si ça a été difficile pour les deux au départ, lui parce qu'on lui avait appris à ne pas parler de ce qu'il ressentait, elle encore peu encline à le faire après ce qu'elle avait subit avec son ex. Preuve supplémentaire, s'il en fallait encore, que dans le fond, ils étaient bons l'un pour l'autre, pansant les blessures l'un de l'autre sans même s'en apercevoir. Justement cette vérité là que tous les autres ne voulaient pas voir, surtout pas Michaela...
Évidemment que ça le blessait, que sa propre fille ait un tel comportement avec sa meilleure amie, se mettant à la rabaisser à la moindre occasion, à faire en sorte de leur mettre des bâtons dans les roues dès que possible, et qu'elle soit si odieuse avec lui aussi, on s'entend bien. C'était sa fille unique après tout, il l'avait élevé seul, il lui avait tout donné et de la voir incapable d'accepter qu'il soit heureux avec Nora, ça lui fichait un sacré coup, on ne va pas se mentir, même s'il le cache bien en règle générale, pour ne pas encore plus accabler la jeune femme qui n'a pourtant rien à se reprocher, on le rappelle. Alors quand Ella dépasse les bornes, causant petit à petit le burn-out de Nora, au point de la conduire à une fausse-couche il y a quelques semaines de ça, Alden décide qu'il est temps que les choses changent. Il plaque tout, pour ainsi dire, et achète une maison à l'autre bout du pays, à Bennington, et il emmène Nora avec lui, coupant les ponts avec sa fille, à regret mais conscient que c'était la chose à faire s'il voulait protéger la femme qu'il aime.
Bon, il n'arrive pas en terre totalement inconnue non plus, puisqu'il sait que dans la ville, vit justement son ancienne belle-sœur et son neveu et sa nièce. Il a donc un semblant de famille dans le coin, s'étant toujours bien entendu avec Ruth par le passé et ce même s'il n'avait jamais compris comment elle avait fait pour rester si longtemps avec son frère... Nouveau départ pour lui à l'aune de la soixantaine donc, il prend surtout enfin du temps pour lui, chose qu'il n'a jamais réellement su faire auparavant. Bon, il n'est pas dupe, il sait qu'il peut se le permettre car il a amassé une large fortune avec son ancienne carrière de publicitaire, luxe que d'autres personnes n'ont pas toujours dans des situations similaires. Mais il ne s'autorise pas encore totalement à totalement lâcher prise, il est inquiet pour sa compagne, il la connait après tout, il sait qu'elle se sent coupable de ce qui vient d'arriver et tente donc de lui montrer qu'il ne lui en veut absolument pas, tout en digérant lui-même la nouvelle à son rythme. Bah oui, lui avait plus ou moins abandonner l'idée d'être père à nouveau un jour et de le devenir quand on était plus proche de la tombe qu'autre chose statiquement, y a de quoi vous faire réfléchir, vous croyez pas ? Alors comme thérapie inconsciente, il s'est mis à travailler le bois, vu dans quel coin ils sont, ça se tient et il s'avère même qu'il est tout aussi manuel que cérébral le bougre... Mais peut-être aurait-il du choisir un autre coin pour être au calme, qu'une ville où les gens semblent disparaître mystérieusement depuis des années...
crédits : Proserpine pour l'avatar, Eternal Roleplay/Tumblr pour tous les gifs.
Robert Downey Jr. - juives ashkénaze (3/8e), Anglaises, Écossaises, Allemandes, Suisse-Allemandes et Irlandaises.
toujours grâce @"Shelby Murray" aka ma femme XD
quotidienne pour le flood/hrp, dès que possible pour les rp
red_pants.- Admin
- Messages : 64
Date d'inscription : 28/11/2017 -
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|