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Fiche Morgan

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Message par red_pants. Lun 4 Mar - 15:49

When the lights fade out, all the sinners crawl
(demons - imagine dragons)
Morgan Rosenberg

59 ans06/06/1964, BenningtonTaureauAméricain$$$$$DivorcéBisexuelJason IsaacsChef du service de traumatologie

classisme, mariage arrangé, légère homophobie internalisée, relation adultère

Delicious personalityMorgan est doté d’un charisme certain, personne ne pouvait le nier, surtout pas les internes sous ses ordres. Généralement, on se taisait lorsqu’il entrait dans une pièce. Il pouvait user de son charisme au sein de son travail, mais à petite dose, lorsqu’il sentait que son autorité était en péril. La majorité du temps, Morgan est un homme plutôt taciturne. Il ne parle jamais pour ne rien dire et il n’a jamais un mot plus haut que l’autre -ce qui ne l'empêche pas de mettre les pieds dans le plat, de dire ce qu'il pense, mais toujours avec flegme. Ses internes ne l’appellent pas "Grincheux" pour rien et il ne s’en est jamais offusqué, pourquoi nier un fait ? Rares sont les choses qui le font sourire alors ne vous étonnez pas si vous n’en voyez pas souvent sur son visage. Alors, oui, Morgan n’est pas tellement un homme très engageant comme ça, mais cela ne l’empêche pas d’être avenant ou encore passionné. Dévoué à son travail et à la médecine, il se démène tous les jours pour son service, son objectif est de rendre le quotidien de ses patients moins pénible. Le plus souvent, ces derniers n’ont pas demandé à être ici, alors il est de son devoir de les aider à remonter la pente autant au propre qu’au figuré. Il suffit de le voir travailler pour comprendre que ce travail est le fruit de tellement d’années d’expérience. Ses yeux brillent, ses mains s’exécutent et parfois, oui parfois, un sourire peut s’esquisser sur ses lèvres, souvent derrière un masque chirurgical, certes, mais il est bien là. Les critiques et les on-dit glissent sur lui, il vaut mieux pour lui qu’il les ignore, car il y en a un paquet. Un ex-mari et un père pas du tout exemplaire, voilà ce qu’on peut dire de lui, cela ne l’atteint pas tout simplement parce qu’il ne peut plus rien y faire, il n’y a rien qu’il puisse faire pour se rattraper. Alors tout ça glisse sur lui, il reste impassible, certains diront même qu’il ne ressent rien et qu’il n’aime juste pas les gens. Il ne se rend pas aux pots de départs ou aux sorties entre collègues, il n’essaie pas de se mêler aux autres, d’autres diront qu’il est asocial. Alors, Morgan vous dirait que oui, bien volontiers, s’il fallait lui coller une étiquette, il était bien tout cela, car après tout, avec une telle description, on lui fichait la paix. Pas besoin de parler, pas besoin de se livrer, de parler de ce qu’il ressentait, non, il ne voulait plus de ça, il voulait juste être tranquille.

You don't know everything about myself, me.
Aime
Boire un verre de whisky après une garde. Toujours avec modération, mais il apprécie la chaleur qui se propage en lui après un bon verre - Avoir une journée bien chargée, ça lui occupe l’esprit et au moins, à part ses patients, il ne pense à rien d’autre et je vous jure que c’est appréciable - Les cas bien complexes, les cas qui sont à peine resolvables. En général, Morgan déploie une énergie monstre pour pallier à ce problème et c’est justement cela qu’il recherche : le défi - S’allonger dans l’herbe au printemps, cela lui rappelle de bons souvenirs. De trop bon souvenirs, douloureux même, mais lorsqu’il le peut, il s’allonge dans l’herbe et rêvasse - Le café, même s’il doit éviter, ordre de son cardiologue - La neige. Lorsque la rue est déserte, tôt le matin et que la neige recouvre tout, le silence de la neige est juste parfait - Un bon livre au coin du feu. Un peu cliché dit comme ça, mais au vue de son âge et de sa classe, c’est presque un passage obligé - Lire les articles scientifiques de Spencer. Même si ces derniers étaient anonymes, il reconnaîtrait sa plume parmi des milliers.

Aime pas
Il a horreur du ‘small talk’ et lorsqu’une conversation débute de cette manière, préparez-vous à le voir tourner les talons - Recevoir des leçons, notamment de ses parents qui sont encore vivants. Il ne dit rien, les laisse parler, il n’a d’ailleurs jamais osé les remettre à leur place car dans son milieu, ça ne se fait pas. Mais ce n’est pas l’envie qui lui manque - Être témoin de grandes effusions de sentiments, cela le met à l’aise. Que ce soit une grande joie ou au contraire une grande tristesse, Morgan gardera toujours cette impassibilité qu’on lui reproche bien souvent. Une façon pour lui de se protéger et puis ses parents lui ont toujours dit qu’être sensible était une faiblesse, alors il a fini par y croire avec le temps - Les gens trop exubérants ou qui parlent trop forts - Être l’aîné de cette famille, ce n’est clairement pas un cadeau - Les changements de planning, il est plutôt routinier alors qu’on lui change ses habitudes, il n’aime pas. Encore moins lorsqu’on ne le prévient pas.

Que pense ton personnage de la légende du Triangle de Bennington et des disparitions associées ?  Morgan ne s'y intéresse que très peu. Etant natif de Bennington, il connaît bien entendu ces histoires de disparition, et puis qui n'en a jamais entendu ? Mais comme dit, il ne s'y intéresse que peu car il n'est pas concerné, ni de près, ni de loin. Il n'est pas insensible, mais cela ne l'empêche pas de dormir, on ne va pas se mentir. Pour lui, il s'agit juste de départs volontaires ou alors de kidnappings, ni plus, ni moins.



The history is what we kept in memories Well done is better than well said - Benjamin Franklin

La famille Rosenberg est implantée à Bennington depuis le début des années 40, après leur fuite de l’Europe où il n’est pas bon d’être juif à cette période. Les Rosenberg s’intègrent assez rapidement et obtiennent une place privilégiée parmi les notables de la ville. Avocat de son état, le père Rosenberg souhaite voir ses fils suivre cette voie toute tracée et pas une autre. C’est donc sans surprise qu’un cabinet voit le jour sur New-York, un bureau secondaire, quant à lui, ouvre sur Bennington. Ainsi, lorsque Morgan naît en juin 1964, son grand-père est ravi de voir que la lignée ne s’arrêtera pas là. Morgan est le premier-né d’Aaron et Alma et pas le dernier à vrai dire, car après lui viendront quatre autres enfants. Aaron et Alma sont mariés depuis une année lorsque leur fils voit le jour, une besogne de moins à faire. Le choix des mots n’est pas anodin, car, effectivement, il n’y a aucun amour dans le couple. Il s’agit d’un mariage arrangé rien de plus, un plan parfaitement orchestré par leur père respectif, des notables importants de la région qui avaient envie de faire fructifier leur richesse en s’associant ainsi.

Morgan grandit dans une famille qui n’a pas les codes de l’amour filial, le seul amour qu’il connaît, c’est celui de ses frères et sœurs avec qui il est plutôt proche. Mais l’avidité des parents est parfois plus fort que cette proximité, certains sont plus influençables que d’autres. Les filles, par exemple, sont immédiatement séparées des garçons pour suivre une éducation totalement différente de leurs frères. Morgan est l’aîné, celui qui doit soi-disant montrer l’exemple, mais quel exemple au juste ? Il n’a aucun point de comparaison ou alors ces derniers sont totalement biaisés. Son entrée à l’école lui permet de se faire une idée de ce qu’il y a à l’extérieur, lui permet de découvrir l’existence du libre-arbitre. Et c’est auprès de Spencer qu’il apprend tout cela. Spencer.. Cet électron libre sans vraiment en être un, lui montre qu’il peut penser par lui-même et qu’il peut se détacher de l’emprise de ses parents s’il en a envie. Mais Morgan a du mal. L’envie est là, mais la peur d’être seul est également là. Se libérer de l’emprise des parents est compliquée et il aura toujours du mal la soixantaine approchant.

Pourtant, le petit garçon se rapproche de Spencer, lui aussi fils de notable, mais déjà plus libre dans sa façon de penser. Leur éducation est semblable, mais leur famille n’a clairement pas la même façon d’éduquer leurs enfants. Morgan se sent déjà plus lui-même lorsqu’il est aux côtés de ce qui devient son meilleur ami. La seule personne qui sait ce qu’il a à l’intérieur de sa tête, c’est Spencer et personne d’autre. Alors forcément, en grandissant, le lien se consolide, les rapproche encore un peu plus à tel point que parfois, Morgan se sent perdu dans ce qu’il ressent. Est-ce qu’il était normal de ressentir ce genre de choses pour son meilleur ami ? Pour un garçon ? Il avait déjà entendu des choses dans sa famille, des choses vraiment affreuses qui le faisait douter et se sentir répugnant. Mais les années passent et les mœurs se libèrent un peu plus, pas trop non plus sinon c’est pas marrant. Morgan est conscient qu’il ressent des choses pour son meilleur ami, mais a fait le choix de ne jamais lui en parler, par crainte qu’il se détourne de lui ou pire, qu’il le regarde comme s’il était un monstre. Qu’elle n’est pas sa surprise, lorsqu’en été 1982, quelques semaines avant leur rentrée à la fac, Spencer l’embrasse alors qu’ils sont allongés dans l’herbe. C’est sûrement l’un des meilleurs souvenirs que Morgan garde en tête encore aujourd’hui, il y repense d’ailleurs très souvent.

Ce baiser marque le début d’une relation cachée qui durera douze années. Le temps de leurs études en médecine à vrai dire. L’avantage de faire leurs études à New-York c’est qu’ils étaient relativement libres, voyant peu leur famille. Mais papa Rosenberg n’avait pas oublié son fils pour autant. Il lui avait déjà donné l’autorisation de ne pas suivre la voie toute tracée, alors il comptait bien garder un œil sur son fils. Ce dernier doit alors lui rendre souvent visite à Bennington et de se pavaner devant les huiles de la ville, pour montrer à quel point les études suivies étaient prestigieuses. Il avait voulu faire différemment, alors il devait en payer le prix. Et le prix à payer était d’épouser Dorothy Gutter, une jeune femme de son âge, fille de notable elle aussi. Si Morgan n’en a pas envie, il n’en montre rien, il sait qu’il n’a pas le choix. Et puis il sait aussi qu’il a Spencer, il se rassure de cette manière. Alors à l’été 1983, il épouse Dorothy qui le rejoint à New-York pour la rentrée de sa deuxième année. Mais Morgan sera honnête avec elle : il a des horaires décousus et ils ne se verront que très peu. Elle accepte sans broncher, à mille lieues de penser que son cher mari passe tout son temps libre possible avec son amant. Et en effet, elle ne le verra que très peu. Juste ce qu’il faut pour qu’elle tombe enceinte quelques mois après son installation.

Morgan n’est pas un mari modèle et encore moins le père de l’année. Il ne s’en cache pas, comment le pouvait-il ? Il faisait un effort lorsqu’ils repartaient pour Bennington lors des vacances, mais cela s’arrêtait là. Dorothy en a très certainement souffert, il le sait et il en était désolé, mais il ne pouvait rien faire de plus. Sa vie, elle était auprès de Spencer, il le savait au plus profond de lui, ce mariage était juste une belle couverture. Bien chaude, bien épaisse, mais évidemment, cela ne dure qu’un temps. À l’issue de leurs études respectives, Spencer se voit offrir le poste de ses rêves, à Atlanta. Morgan, lui, allait devoir se contenter d’un poste de chirurgien au Bellevue Hospital, ce qui n’était pas si mal en fin de compte. Mais le départ de Spencer est un coup de massue, notamment les circonstances du départ. Morgan le pousse à poursuivre ses rêves et Spencer va bien évidemment prendre cela pour une volonté de se débarrasser de lui. Morgan ne va pas essayer de le contredire et le laisse partir, trouvant plus facile de se séparer de cette manière. Mais le déchirement est réel.

C’est l’occasion pour Morgan de se rattraper en tant que père et mari et tout ce qu'il trouve de mieux à faire, c'est de donner un second enfant à Dorothy. Son fils aîné est maintenant âgé de onze ans et l’aura à peine vu durant les premières années de sa vie. L’animosité est donc réelle venant du fils et c’est totalement compréhensible pour ce père absent qui fera son possible pour se faire pardonner, mais il fera toujours le strict minimum. Alors pour leur fille à venir, est-ce que cela serait mieux ? Morgan se jette à corps perdu dans son travail lui aussi, se renfermant sur lui-même par la même occasion. Il devient totalement sourd aux reproches de Dorothy et de son fils, les laissant lui en vouloir pour tout et n’importe quoi parce que c’était plus facile de faire ainsi que de lutter et de montrer de quoi il était capable. Il avait déjà abandonné des années auparavant, pourquoi reprendre les rênes de cette vie qu’il ne voulait pas après douze ans ? Alors, oui, Morgan est un homme blasé, cynique, taciturne et j’en passe et des meilleurs. Mais il n’a jamais trouvé la force de sourire après le départ de Spencer, sa vie s’est éteinte avec son départ.

Et celle-ci se rallume lors d’un week-end passé à Hawaii, dix ans plus tard. Ce qui devait être un congrès particulièrement ennuyant devient un congrès des plus intéressants. À vrai dire, il n’y mettra les pieds que pendant cinq minutes, c’est la durée qu’il lui aura fallu pour y croiser Spencer, lui aussi sur les lieux. La passion renaît instantanément et les deux amants resteront enfermés dans l’une de leurs chambres deux jours durant. La passion est toujours là, toujours aussi intense, si ce n’est plus. Le couple se retrouve, partage leurs envies, leurs sentiments, se comportent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Mais vient, trop vite, le moment de se séparer. Et c’est à cet instant qu’ils se promettent de reprendre là où ils s’étaient arrêtés, le jour où ils se retrouveront enfin. C’est donc le cœur ragaillardi que Morgan retourne à New-York. Mais la routine reprend très vite et, malheureusement, sa famille en fait partie.

Presque vingt ans passent ainsi. Dix-huit ans sans pouvoir se croiser de nouveau. Chacun prenait des nouvelles via la sœur de Spencer restée à Bennington, mais c’était tout, ils étaient bien trop absorbés par leur métier et ce n’était peut-être pas plus mal comme ça. Morgan a repris cette vie monotone, comptant sur les diverses chirurgies pour égayer ses journées. Mais la ville de New York était devenue bien trop grande, bien trop bruyante pour lui et puis cela lui rappelait un certain brun et peu à peu, il a la ville en horreur. Alors lorsqu’il entend parler du poste de chef de traumatologie à Bennington, il saute littéralement dessus, l’occasion était trop belle. Il entraîne donc Dorothy avec lui pour ce retour dans leur ville natale, voilà dix ans maintenant. Évidemment, Dorothy prend mal ce revirement de situation, tous ses amis sont à New-York, qu’allaient-ils penser de ce déménagement en pleine campagne ? Morgan se fichait bien de l’image que cela leur donnait, ce poste était pour lui, il le savait.

Il y a maintenant deux ans, Dorothy se sont séparés après presque quarante ans de mariage. Un soulagement pour tous les deux même si Dorothy n’a rien obtenu. C’était ainsi qu’était écrit leur contrat de mariage, rédigé et validé par Aaron Rosenberg lui-même. Alors évidemment, à la signature des papiers, c’est la douche froide pour Dorothy qui s’est laissée vivre durant toutes ces années. Les Rosenberg ne verseront rien à la famille Gutter, point final. De quoi faire grincer des dents, mais encore une fois, Morgan fait la sourde oreille, s’il devait endosser le rôle du méchant dans l’histoire, alors il le ferait sans rechigner et parce qu’il en fallait toujours un. Maintenant que le divorce est prononcé, Morgan respire déjà un peu plus même si l’absence de Spencer se fait ressentir. Mais c’est justement là que ça devient intéressant, car il y a un nouveau médecin légiste en ville… Morgan devrait s’en réjouir et pourtant, il n’en est rien, il fait le mort et fuit ses responsabilités. Jusqu’à quand ? L’avenir nous le dira.

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