what's yours is mine | Dameron#1

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Un vendredi sur deux, Cameron fait l'effort de terminer plus tôt. Si habituellement, il est le dernier à quitter le cabinet, par ces jours-là. À seize heures tapantes, il franchit la porte de son bureau, saluant l'équipe avant de rejoindre le parking souterrain où était garée sa voiture. Un rituel réglé comme du papier à musique et qui durait depuis deux ans maintenant. Quelques affaires dans le coffre, son ordinateur et ses dossiers sur le siège passager pour occuper son week-end et le voilà parti. Le temps radieux lui avait donné envie de longer la côte de bout en bout, rallongeant le trajet d'un peu plus d'une heure, mais c'était le cadet de ses soucis, autant profiter de cette vue sur l'océan après une longue semaine de travail. Cette route, il la connaissait par cœur puisqu'il la prenait depuis plus de dix ans, depuis qu'ils avaient acheté leur maison en fin de compte. Enfin, la maison qu'ils partageaient à tour de rôle pour être plus précis.

Après plus de deux heures de route, Cameron arrête la voiture devant celle-ci et reste un moment derrière le volant à la contempler. Cela lui faisait toujours quelque chose de venir ici, un pincement au cœur incessant, pourtant cela ne l'empêchait pas de revenir encore et encore. Il sort ses affaires, prend sa clé et entre. Et comme à chaque fois, le même rituel prend vie : il dépose ses affaires au pied de l'escalier et file se servir un verre de whisky qu'il déguste devant l'immense baie vitrée du salon. Il note dans un coin de sa tête qu'il allait devoir faire le plein dans le week-end, la bouteille étant presque vide. Il aurait pu ne pas le faire, il aurait pu le laisser se débrouiller, mais c'était plus fort que lui. Et comme d'habitude, les souvenirs l'assaillent de toutes parts. Chaque recoin de chaque pièce renvoyait à un moment précis de leur vie, bon ou mauvais, mais le plus souvent bon ce qui n'arrangeait jamais rien. Et pourtant, Cameron était là, deux fois par mois, s'isolant dans ce qui était devenu un mausolée de leur relation passée, se flagellant à chaque fois en se remémorant certaines choses qu'il devrait apprendre à oublier. Et malgré toute la volonté du monde, il en était incapable. Alors oui, peut-être qu'il n'essayait pas assez fort, mais là n'était pas le souci, car il se mentait à lui-même et il le savait très bien. Toute la volonté du monde… à d'autres ! S'il était venu ici une bonne cinquantaine de fois depuis leur rupture, c'est qu'il le voulait bien. Enfin bref… il termine son verre, essayant de se résoudre à ne pas ruminer le reste du week-end et monte à l'étage pour déballer ses affaires et pour prendre une douche qui finirait sûrement par le détendre, à mille lieues de penser qu'il s'était trompé de week-end.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Pourquoi s’imposait-il un truc pareil, sérieusement ? N’importe qui d’autre à sa place aurait sans doute déjà vendu cette maison, le plus vite possible même. Après une telle rupture, après tant d’années passées ici à deux, tous les souvenirs accumulés ici par milliers, les bons comme les mauvais… Oui, pourquoi s’infligeait-il ça alors que c’était lui qui était parti ? Parce que tout simplement, dans le fond, il n’avait jamais voulu partir. Le quitter. Mettre un terme à plus de vingt années d’une relation qui a défié tous les pronostics. Mais il l’avait fait quand même. La plus monumentale erreur de sa vie, et quand on le connaît, lui et son côté réfléchi et pragmatique, qu’il ait pu faire ça relevait vraiment du mystère. Pas réellement en fait, quand on sait pourquoi il l’avait fait, la réelle motivation qui l’avait poussé à le laisser partir. Parce qu’il avait encore et toujours cette peur viscérale, ancrée en lui profondément, qu’un jour il deviendrait comme son père si jamais il avait un enfant. Et il ne voulait sous aucun prétexte imposé ça à un enfant, et encore moins à Cameron, qui pourrait bien cesser de l’aime s’il voyait cette face là de son être. C’est un peu idiot, je vous l’accorde, de penser de cette façon, d’être persuadé d’une chose qui n’est même pas encore arrivée. Mais il avait voulu protéger Cameron, lui donner ce dont il avait besoin pour combler ce besoin qu’il avait d’avoir un enfant. Quitte à ce que tout ça se fasse sans lui. Ne dit-on pas que c’est ça le véritable amour, celui qui vous donne la force de laisser l’autre trouver leur bonheur ailleurs si jamais il n’était plus avec vous ? N’empêche, toute cette situation restait d’une stupidité sans nom quand on y pense et quand on voit que malgré le temps qui passe toujours, inlassablement, ces deux-là n’ont toujours pas pu tourner les pages et s’aiment toujours autant.

Ce week-end, c’était à lui d’aller prendre possession de leur maison pour deux jours. Ironique n’est-ce pas, de se retrouver à faire une garde alternée comme après un divorce quand on sait que c’est ce qui les as plus ou moins séparé. Enfin plutôt les deux points de divergence majeur entre eux qui avaient eut raison de leur relation pourtant si solide et que rien ne semblait pouvoir venir ébranler. Il raccroche d’une conversation particulièrement longue et complexe avec un client qui lui a tenu la jambe pendant des plombes parce qu’il ne comprenait pas un détail d’un contrat alors qu’il avait envoyé un mail expliquant, en termes plus compréhensibles que l’habituel jargon juridique, de quoi il en retournait. Il se serait bien volontiers enfiler un bon petit verre de whisky après ça mais il ne pouvait pas. Il fallait prendre le volant pour rejoindre Monterey alors il attendrait d’être arrivé à la maison pour ça. Il salue les autres avant de préciser qu’il reste joignable mais seulement s’il s’agit d’une urgence mais il sait que sauf réelle urgence vitale, personne ne le dérangera du week-end. Direction le garage où est garée sa précieuse Mustang et une fois qu’il a rangé ses affaires dedans et qu’il s’est glissé derrière le volant, direction l’autoroute qui le conduirait jusqu’à destination.

Il est encore assez tôt pour qu’il évite les habituels bouchons du vendredi soir -faut bien qu’il y ait des avantages à être le grand patron quand même-. Il écoute comme toujours de la musique quand il conduit, sur son portable, car il est hors de question qu’il écoute les radios actuelles et ces chansons de merde qui se font passer pour de la musique ou un truc s’en rapprochant. Lunettes sur le nez, il ne quitte pas la route des yeux mais son esprit est déjà ailleurs. Et oui, sans surprise, il est retourné inlassablement sur Cameron. Comme s’il parvenait jamais à penser à autre chose quand il allait là-bas de toute façon. S’il ne se plongeait pas dans le boulot à chaque fois pour compenser, il passerait son temps à ruminer et à boire. Si son psy savait ça, il sait que son conseil aurait été de se débarrasser de la maison pour couper définitivement le lien entre eux mais il ne peut pas s’y résoudre parce que comme dit, il ne veut pas ça arrive. Bref, il arrive enfin à destination mais il fronce les sourcils quand il aperçoit la voiture de son ex garée dans l’allée. Il vérifie sur son portable, dans son agenda et non, c’est bien son week-end, pas le sien. Il récupère ses affaires dans son coffre et entre dans la maison peu après, où le silence règne, si ce n’est pour le ruissèlement d’eau qu’il identifie comme étant la douche. Qu’est-ce qu’il est censé faire maintenant ? Partir et le prévenir par message qu’il s’est trompé de date ? Rester et prendre le risque qu’ils se disputent pour ça ? Il ne sait pas trop, une part de lui à envie de le voir, même une seconde mais il sait que c’est dangereux, trop dangereux. Alors il va vite se servir un verre, histoire de se donner le courage suffisant de reprendre la route et surtout de partir avant de faire une autre connerie. Mais il l’a peut-être déjà faite, parce que pendant qu’il boit, il n’entend pas que l’eau à cesser de couler...</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">L'eau ruisselle le long de son corps et cela lui faisait un bien fou. Cameron aimait prendre des douches très chaudes au point où sa peau en ressortait rouge et brûlante, il aimait cette sensation, il ne fallait pas chercher plus loin. Les muscles se détendent peu à peu, surtout ceux des épaules, toujours très tendues en fin de semaine. Au fil des minutes, son esprit s'allège et il peut enfin profiter de ce début de week-end dans cette grande maison, seul. Le bruit de l'eau qui coule couvre celui du moteur de la voiture qui se stationne dehors ainsi que de la porte qui claque, Cameron est très loin de se douter de ce qui l'attend au rez-de-chaussée. Trop préoccupé par les divagations de son esprit qui ne cesse de lui envoyer des images de souvenirs passés, c'était le risque lorsque l'on venait ici. Tout ramenait à eux. La paroi de cette douche par exemple, elle en avait vu des choses. Le meuble double vasque également et je ne parle pas du reste de la grande suite dite parentale. Une malédiction, il le vivait ainsi. Chaque regard posé sur un élément de la maison lui rappelait combien ils avaient été heureux ici. Mais pas assez heureux pour rester ensemble finalement alors il continuait de venir ici, remuant le couteau dans la plaie encore béante, un week-end sur deux.

Il avait besoin d'un autre verre, il n'était pas du genre à boire plus que de raison, mais il avait envie d'atteindre cette petite limite qui le faisait se sentir bien, juste pour ce soir, juste pour oublier ces images qui avaient accaparé son esprit. Cameron coupe l'eau et attrape une serviette pour essuyer le plus gros de l'eau qui stagnait sur sa peau et cheveux avant d'enfiler un peignoir, le sien, décidant de terminer la soirée ainsi parce qu'il était chez lui après tout et parce qu'il en avait envie. Un coup d'œil sur son téléphone l'informe qu'il a déjà reçu quelques mails et appels, chose rare pour un week-end où il était censé être absent, mais il ne s'en formalise pas plus que cela, il décide alors d'ignorer pour le moment, cela avait ses avantages d'être son propre patron. Le brun descend les quelques marches de l'escalier ouvert sur le salon avant de très vite remarquer une présence. Et évidemment pas n'importe laquelle. Son cœur rate un battement alors qu'il s'immobilise sur la dernière marche, le regard rivé sur la silhouette de son ex. Cela lui faisait le même putain d'effet, à chaque fois. Le cœur battant, le nœud à l'estomac et cette envie irrésistible d'aller à sa rencontre pour le serrer contre lui, de sentir sa chaleur et tout le reste. mais comme à chaque fois, il n'en fait rien, tout simplement parce que ce n'était plus possible, tout cela était derrière eux maintenant. Pourtant, il s'avance vers lui parce qu'il ne peut pas s'en empêcher, parce qu'il est attiré comme un papillon le serait par une source de lumière. [b]« Qu'est-ce que tu fais là ? »[/b] demande-t-il finalement, pas tellement sur un ton de reproche, mais plus surpris qu'autre chose, ne réalisant pas encore qu'il s'était trompé de semaine.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">On dit toujours, selon l'expression, si les murs pouvaient parler... Eh bien je peux vous dire sans surprise que les murs de cette maison en avaient vu des choses au cours des quinze années qu'ils ont pu passer ensemble dans cette maison. Aucune pièce n'avait été épargnée, je dis bien aucune, même le garage y était passé, la buanderie aussi, bref ouais, y en aurait des histoires à raconter sur ses deux là. Parce que oui, même après plus de vingt ans de vie commune, la passion était toujours là entre eux, comparable à celle des premiers jours, si ce n'est même plus en vérité. Alors forcément, passé de ça à plus rien du tout, imaginez le choc que ça a pu être pour l'un comme pour l'autre. D'ailleurs c'était un petit paradoxe concernant Domhnall, parce qu'en temps normal, il est du genre pas réellement tactile, le minimum syndical on va dire. La poignée de main aux clients, la petite tape cordiale sur l'épaule d'un employé qui a fait du bon boulot. Pas de grandes effusions d'émotions en tout cas, comme des câlins ou des embrassades pour se saluer le matin. Mais avec Cameron, il l'était. Cherchant même toujours désespérément son contact... Mais bon, plus question de ça entre eux à présent alors il comblait ce manque là par encore plus d'heures passées au boulot, seul, histoire de raccourcir artificiellement les heures de sommeil où son absence à ses côtés se ferait encore une fois trop ressentir.

Alors oui, il aurait mieux fait de partir tout de suite quand il a compris que l'autre homme était là, pour éviter la confrontation mais il en avait réellement besoin de ce verre parce qu'il n'était pas le seul à être accablé par les images que ces lieux lui rappelaient à chaque fois qu'il posait son regard quelque part. Les mêmes qui sont responsables de son égarement au point qu'il n'entend pas que Cam a fini sa douche et donc qu'en toute logique, il va sûrement redescendre dans les secondes qui suivaient. C'est d'entendre sa voix résonner derrière lui qui le fait revenir à la réalité et se figer aussi sur place, verre à mi chemin entre ses lèvres et le plan de cuisine. Il ferme les yeux en laissant s’échapper un soupir, pas d'énervement mais de regret. Il savait qu'il aurait plutôt du aller le prendre dans un bar ce fichu whisky. Il vide le contenu du verre et le repose devant lui avant de se retourner enfin et là aussi, il n'aurait pas du. Parce qu'il sait pourtant sur quoi il va tomber mais même s'il sait, il a le souffle coupé de le voir ainsi, les cheveux encore trempés et sachant très bien ce qui se trouvait sous le peignoir. « [b]C'était mon tour de venir mais puisque tu es déjà installé, je vais y aller. On a qu'à inverser pour le week-end prochain pour compenser.[/b] » qu'il répond simplement. Il n'a aucunement envie de se disputer pour ça, il peut descendre en ville pour la nuit s'il ne veut pas se coller les bouchons du retour. Il s'avance vers le tabouret sur lequel il avait posé sa veste et empoigne cette dernière, avant de s'avancer vers son sac de voyage qui se trouvait au sol juste à côté. Pour deux types qui n'ont pas pu se décoller l'un de l'autre pendant tant d'années... qu'on en arrive à un tel degré d'incapacité à rester dans la même pièce si longtemps, c'en était triste. Mais c'était toujours moins douloureux que de rester et de ne pas pouvoir le toucher.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Passer du temps dans cette maison, c'était passer autant de temps à ressasser tout ce qu'ils ont pu y vivre. Dans un autre contexte, cela aurait pu être mignon, mais dans leur cas, c'était une véritable torture. Une torture qu'ils s'infligeaient pourtant eux-même et en tout connaissance de cause puisqu'ils ne voulaient pas y mettre fin, du moins, il n'en était pas question pour le moment. Pourtant, afin de tourner la page, c'était le mieux à faire, mais apparemment, aucun d'eux n'avait envie de tourner la page, du moins pour l'instant. C'était pas faute de leur dire, mais l'un est aussi têtu que l'autre. Et puis on ne raye pas plus de vingt ans de vie commune comme ça, d'un claquement de doigts. Même s'ils n'étaient pas tellement du genre routiniers avec leur vie remuante, ils avaient pris leurs petite habitudes en vivant à deux, en dormant à deux, en faisant presque tout à deux. Autant dire que les premières nuits que Cameron a passé seul, ont été compliquées. Le sommeil n'était évidemment plus aussi bon qu'avant, Cameron était plus ronchon qu'avant, plus fatigué aussi, mais avec le temps, il avait fini par faire avec. Le plus dur a été de se passer des marques affections de son homme, de son toucher, de ses caresses même les plus légères ou les plus chastes. Plus d'une fois il a été tenté d'aller le retrouver pour juste le voir, l'entendre ou même le toucher, mais la fierté a fait que jamais il n'avait cédé, malgré la forte envie, cette envie qui vous tordait le ventre.

Alors oui, lorsqu'il descend et qu'il le trouve dans le salon, son cœur rate un battement. Il n'avait pas l'habitude de le voir en dehors des tribunaux depuis qu'ils n'étaient plus ensemble et le voir ici le renvoyait plusieurs années en arrière, lorsqu'ils vivaient encore ici, à deux. Son corps retrouvait ses réflexes et le poussait doucement vers lui, mais sa tête, elle, lui intimait de rester où il était. La surprise passée, il finit par lui demander ce qu'il fait ici, loin de penser qu'il s'était trompé. Sa réponse lui fait l'effet d'une douche froide, malgré celle brûlante qu'il a pris quelques minutes auparavant. Oui Cameron était déçu et la petite voix dans sa tête ricanait. A quoi il s'attendait au juste ? A ce qu'il revienne ? Non, il s'était juste trompé de semaine et il se sentait terriblement stupide, d'une part parce qu'il avait oublié, mais aussi parce qu'il avait eu un espoir, même fulgurant, qu'il soit ici pour lui. Quel idiot il faisait. Le brun se fustige intérieurement pendant un moment, le voyant finalement récupérer ses affaires, prêt à partir et c'est la panique qui le submerge. « [b]Non.. attend ![/b] » Il se rapproche et se place entre lui et la porte de façon à ce qu'il ne l'ignore pas. Est-ce que c'était une bonne idée de le retenir ? Possiblement pas. Est-ce qu'il allait le faire ? Uuuh.. « [b]Reste.[/b] » Vraiment pas une bonne idée, mais c'était la seule qu'il avait en tête à cet instant. « [b]C'est moi qui me suis trompé, donc c'est à moi de partir...[/b] » Un coup d’œil vers la baie vitrée lui indique que l'heure était déjà bien avancée pour rentrer sur San Francisco, à moins que.. « [b]Je peux prendre le canapé pour cette nuit et je partirai demain matin à l'aube, tu ne me verras même pas.[/b] » Et puis il avait bu, certes un verre de ce qu'il avait vu, mais il voulait qu'il ne prenne aucun risque pour une broutille pareille.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Il aurait du vendre sa part de la maison, depuis longtemps déjà, c'était en effet la chose la plus sensée et logique à faire, vu la situation. Seulement voilà, on ne tire pas un trait sur quasi un quart de siècles de relation comme ça non, impossible. Mais surtout, il ne veut pas perdre ce lien là avec Cameron, même s'il est des plus douloureux. Parce qu'il l'aime toujours autant en vérité, c'est l'homme de sa vie, il le sait, mais il sait aussi que son bonheur ne peut pas se faire avec lui. Pas tant qu'il aura en lui cette peur viscérale de finir par devenir comme son père un jour, si d'aventure ils avaient eut un enfant ensemble. C'est ça qui les avaient séparés, pas un manque d'amour ou une incompatibilité d'humeur comme on dit. Car pour ça, croyez bien qu'en général, ils étaient toujours de la même humeur... Mais tout ça n'était plus qu'un lointain souvenir à présent, comme tout le reste en fait. Persistant, indélébile et terriblement douloureux. Comme la sensation de coup de poignard dans le bas ventre qu'il ressent quand il entend sa voix dans son dos alors qu'il terminait son verre.

Il tente de rester civil, de ne pas tout simplement prendre ses affaires et s'en aller mais c'est peut-être pire pour Cameron justement, cette froideur et cette distance qu'il installe entre eux avec sa réponse. Mais la dernière chose qu'il veut, c'est de se disputer avec lui, la dernière qu'ils ont eu est encore bien fraîche dans sa tête même si elle remonte à deux ans en arrière déjà. Alors oui, il s'apprête à partir quand il est stoppé dans son élan par le brun qui fait barrage de son corps devant la porte. Il ferme les yeux une seconde et expire avant de le regarder à nouveau. Puis ses sourcils se froncent d'un coup quand il lui dit de rester. Mauvaise idée, très mauvaise idée même. Et il s'apprête à le lui dire quand il reprend la parole pour lui répondre. Sa tête se penche légèrement sur le côté, comme toujours quand il voulait exprimer sans le dire un "sérieusement?" et il secoue la tête en regardant vers la cuisine avant de le regarder lui à nouveau. « [b]Et tu n'auras pas pu te reposer de tout le week-end. Déjà que je sais que tu allais quand même bosser en étant ici... Ne sois pas ridicule.[/b] » Oh oui, il le connaît, puis surtout que lui était pareil. Le boulot c'est tout ce qui comptait depuis leur rupture, le seul moyen de combler le manque et de faire taire leurs cerveaux plus de deux minutes pour oublier l'absence de l'autre. « [b]Je prendrais la chambre d'amis. Si tu restes dans ce canapé, tu ne te relèveras plus.[/b] » Vient-il d'insinuer qu'il se faisait vieux ? Oui, parce qu'il est plus facile de balancer une petite pique de la sorte que de lui dire combien il peut lui manquer et combien il voudrait pouvoir le prendre dans ses bras juste un instant, pour se donner l'illusion que rien n'avait changé.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Ce n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il ait pu avoir et il faut dire que Cameron a pu en avoir tout au long de sa vie. C'était certes un homme réfléchi, mais son impulsivité pouvait parfois lui jouer des tours. Alors, lorsqu'il se place devant lui pour l'empêcher de partir, lui proposant même de rester, il se dit aussitôt que cette idée aurait mieux fait de ne jamais voir le jour. Mais que voulez-vous, c'était plus fort que lui. Cela faisait deux années qu'ils se fuyaient comme la peste et voilà qu'ils avaient l'occasion d'être dans la même pièce sans tension aucune. [i]Mensonge[/i]. La tension était toujours présente, oh ça oui. Elle l'avait toujours été, même deux ans après leur rupture, elle était toujours là, voilà pourquoi l'idée de Cameron était si mauvaise. Il le voyait d'ailleurs à la réaction de son ex qui penche la tête sur le côté, la tête qu'il fait toujours lorsqu'il se demande s'il est sérieux avec lui. Et malheureusement pour eux deux, il l'était. Il hausse un sourcil.. ridicule, lui ? Bon peut-être un peu et puis la pique est tellement facile aussi, Cameron savait ce qu'il était en train de faire en lui parlant ainsi, mais il préférait ignorer cela. [b]« Comme si tu ne bossais pas sur tes dossiers lorsque tu viens ici.. et c'est moi qui suis ridicule... »[/b] C'était trop tentant de répliquer et puis ils étaient pareils tous les deux, deux forcenés du boulot, surtout depuis qu'ils n'étaient plus ensemble. C'était leur façon à eux de passer à autre chose, du moins essayer, parce qu'il en étaient loin -l'envie n'était pas là, donc forcément, ils en étaient incapables. Mais passons, s'ils voulaient cohabiter une soirée, ils allaient devoir éviter de s'envoyer des piques. C'est pourquoi Cameron lui propose de prendre la chambre pendant que lui prendrait le canapé. Alors oui, le brun n'avait pas pensé à la chambre d'amis, tout simplement parce que ce n'était pas dans leurs habitudes de l'occuper. C'est pour ça qu'il pensait prendre le canapé qui n'était pas aussi confortable qu'un lit, mais pour l'histoire d'une nuit, il n'allait pas rechigner. De nouveau, il hausse un sourcil suite à sa remarque, cette fois un air blasé s'installe sur son visage. [b]« Je sais ce que tu es en train de faire Donnie et ça ne marchera pas.. »[/b] Se rendant compte un peu tard de comment il l'avait appelé, il se pince les lèvres avant de lui tourner le dos pour prendre la direction des escaliers qui le mèneraient à l'étage. [b]« Je vais me changer. »[/b] Parce que oui, il était toujours dans ce foutu peignoir et il ne pouvait décemment pas rester ainsi pour le reste de la soirée -dans d'autres circonstances, il le ferait, mais pas là. Il grimpe les premières marches et lui lance un dernier regard avant de disparaître à l'étage. [b]« Et mon dos ne s'est jamais aussi bien porté ! »[/b] dit-il au loin. Et ça aussi, c'était un beau mensonge..</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Non clairement, Cameron ne venait pas d'avoir l'idée du siècle en l'empêchant de partir en se mettant devant lui mais surtout en proposant qu'il reste. Car clairement, la tension est toujours bel et bien présente entre eux et difficile de ne pas la voir dans la façon dont réagit Domhnall à la proposition. Il ne dit rien, mais comme souvent, son corps s'en charge pour lui. Et là oui, ça sentait le coup foireux à des kilomètres. Rester au même endroit alors qu'ils faisaient tout pour s'éviter depuis leur rupture ? Vous aussi vous la sentez venir l'inévitable dispute à un moment ou un autre ? Parce que ça finirait par arriver, tôt ou tard. Parce que si réellement, ils avaient eut la moindre volonté de tourner la page, ça aurait été fait depuis longtemps et qu'à la place, tout ce qu'ils emmagasinait c'était des non-dits et ça, c'est ce qui finirait par être la mèche qui allumerait l'explosion. Et ça ferait des dégâts le moment venu, vu les têtes de mule qu'ils sont tous les deux.

Il n'y a qu'à voir comment Dom préfère répondre pour en avoir la preuve, s'il en fallait encore. Bien sûr qu'il est un brin hypocrite pour le coup, de pointer le fait qu'il allait bosser même s'il était censé se reposer en venant ici, parce que lui aussi allait le faire, mais comme dit plus tôt, plus facile de faire une telle remarque que de lui dire autre chose. Il ne peut donc pas répondre sans à nouveau se mettre dans la même position quand Cameron souligne tout ça, retournant son tacle contre lui. Comme le ferait n'importe quel bon avocat, qu'il est justement. Il sait aussi qu'il ne lâchera pas l'affaire maintenant qu'il s'était mis cette idée en tête alors il accepte de rester oui, mais il ira prendre la chambre d'amis. Car il le sait, si son ex dormait dans ce canapé, il aurait à l'en tirer le lendemain et en piteux état et il préférait éviter ça. Enfin c'est ainsi qu'il présente la chose en lui répondant, c'était en vérité surtout parce qu'il pensait à lui et son bien-être, comme toujours mais que vu qu'ils étaient séparés, en théorie, il n'était plus censé en avoir le droit. Et c'est à son tour de froncer les sourcils lorsque Cameron prononce ce surnom qu'il est le seul à pouvoir utiliser -en dehors de sa mère-. Nouveau petit coup de poignard, direct dans le cœur cette fois-ci. « [b]Objection, accusation infondée.[/b] » laisse-t-il s'échapper alors qu'il est déjà en train de prendre le chemin des escaliers. Il se détourne un peu pour l'observer et il retient un léger rire quand il l'entend affirmer que son dos se portait à merveille. Il secoue doucement la tête, sourire amusé sur les lèvres et il va ensuite dans la chambre d'amis, déposer ses affaires car il n'allait pas resté planté là éternellement. Ceci fait, il quitte la pièce, défait de son gilet et à présent en simple chemise, la cravate ayant elle aussi disparue entre temps. Il se resserre un verre et prend la direction de la terrasse, où il prend l'air et profite de la vue, en se disant pourtant toujours qu'il aurait mieux fait d'y aller.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Oui, il y avait des chances que ça parte en dispute, Cameron en était conscient. Mais il avait envie de croire que cela se passerait bien, c'était une possibilité à ne pas négliger. Peut-être était-il un peu trop optimiste pour le coup, mais comme on dit, l'espoir faisait vivre non ? Et puis il avait envie de croire que ça pouvait changer la donne, mais ça, il le garde pour lui parce que l'espoir faisait peut-être vivre mais il était aussi le pire des maux, car il prolonge la souffrance de l'homme, dixit Nietzsche. Loin de lui l'envie de souffrir ou même de faire souffrir l'homme avec qui il avait partagé plus de vingt ans de sa vie, même s'ils n'étaient plus ensemble, c'était la dernière chose qu'il voulait. Quand on vous dit que c'est tendu entre eux hein.. S'ensuit une joute verbale dont ils ont le secret, déformation professionnelle. Si autrefois, l'échange était des plus cordiaux, voire même un peu plus que ça, désormais, ils se contentaient de jouer pleinement leur rôle d'avocat, une façade derrière laquelle ils aimaient se retrancher depuis deux ans.

Il se doutait bien que cette histoire de canapé n'était pas là pour l'embêter, il savait encore lire entre les lignes et il avait parfaitement compris que Dom se préoccupait de son pauvre dos qui, en effet n'allait pas aimer les quelques heures passées sur le canapé. Il n'avait plus vingt-cinq qu'on se le dise et même s'il était encore bien en forme pour son âge -merci la natation- il n'avait plus celle d'il y a vingt ans. Donc oui, il sait parfaitement ce qu'il est en train de faire et il ne peut s'empêcher de le lui dire en faisant sa première erreur. Il s'en rend immédiatement compte et regrette presque d'avoir ouvert la bouche. C'était sorti tout seul, il n'avait pas eu l'intention d'utiliser ce surnom pour le blesser ou quoique ce soit. Alors il préfère fuir, de toute façon, il devait se changer. [b]« Objection rejetée ! »[/b] lance-t-il, un léger sourire aux lèvres avant d'aller se réfugier dans la chambre. Là, il prend un moment pour faire redescendre son rythme cardiaque qui avait sûrement doublé ces dernières minutes. Il passe une main sur son visage fatigué, se demandant dans quel pétrin il s'était mis. Après avoir retiré son peignoir, il enfile des vêtements propres, optant pour un jean noir serré et un simple t-shirt, autant la jouer décontracte pour la soirée. Une fois habillé, il regagne le rez-de-chaussée cherchant Dom du regard avant de voir la baie vitrée donnant sur la terrasse, entrouverte. Il comprend très vite ce qu'il est parti faire et reste un moment là, cherchant ce qui était le mieux à faire. Une partie de lui avait envie de le rejoindre et une autre avait envie de mettre de la distance, alors finalement, il laisse son instinct agir. Il se sert un verre lui aussi, de porto par contre et gagne la terrasse avant de s'installer dans l'un des fauteuil du salon d'hiver. [b]« Je pensais faire des tagliatelles au saumon ce soir, ça te dit ? »[/b] finit-il par dire, les yeux rivés dans l'alcool sombre qu'il faisait tourner dans son verre, juste histoire d'avoir quelque chose à regarder. Il avait fait le nécessaire pour se faire livrer ce qu'il fallait, autant garder ses plans et puis après tout, il y avait largement de quoi manger pour deux.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Nietzsche tenait sûrement là un truc, car oui, l'espoir prolongeait clairement la souffrance pour ces deux là, encore et toujours incapables de tirer un trait sur leur histoire même après deux ans de séparation. Parce que oui, s'ils n'étaient plus ensemble ça n'était vraiment pas parce qu'ils ne ressentaient plus rien l'un pour l'autre, tout le contraire même. Ne se voyant pas en mesure d'être celui qui pourrait donner ce qu'il voulait à Cameron, Dom avait préféré lui en laisser cette chance là avec quelqu'un d'autre. Contre-productif comme raisonnement je sais bien, mais de son point de vue, il méritait d'avoir le bonheur de devenir père et si cela devait se faire sans lui mais assurer son bonheur, il en acceptait le prix. Ne dit-on pas que c'était ça le véritable amour ? Mettre les besoins de l'autre avant les siens même si ça devait se faire sans vous ? Seul problème dans son équation, c'est qu'il avait omis le fait que le principal intéressé continuait lui aussi d'alimenter cet espoir là de son côté. D'un jour se remettre ensemble et de pouvoir laisser tout ça derrière eux pour reprendre là où ils s'en étaient arrêté. Sous réserve bien entendu, que cela soit encore possible à ce stade là. Parce que pour le moment, disons que ça partait mal...

Alors oui, c'est plus simple de se réfugier derrière ce rôle qu'ils connaissent par cœur, celui d'avocat, qui leur permet de dire des choses sans pour autant dire celles qu'ils devraient dire. Parce que oui, il a toujours à cœur ses intérêts et qu'il sait que même s'il affirme le contraire, son dos lui aussi à pris le compte des années. Alors tandis que Cameron va s'habiller là-haut, lui va déposer ses affaires dans la chambre d'amis avant de regagner le salon, faisant un arrêt pour remplir son verre à nouveau et prend le chemin de la terrasse. Cette même terrasse où ils ont passés tant de soirées, lovés l'un contre l'autre à profiter du coucher de soleil et de la vue, qui forcément, maintenant lui donne une bonne dose de nostalgie renouvelée, surtout quand il entend qu'il le rejoint et s'installe derrière lui alors qu'il se tient toujours debout près de la rambarde, une main dans sa poche tandis que l'autre tient son verre. « [b]Ça sera très bien, oui.[/b] » Il n'allait de toute façon pas dire non, il n'a pas envie de jeter inutilement de l'huile sur le feu, puis il aimait quand Cameron cuisinait, il était doué pour ça. Il porte son verre à ses lèvres et boit une gorgée avant de laisser sa main redescendre, prendre place sur le rebord de la rambarde alors qu'il laisse un soupir s'échapper par ses narines. « [b]Comment ça va au cabinet ?[/b] » voilà ce qu'il fini par dire. S'il y a bien quelqu'un qui détestait de parler de ce genre de choses c'est lui. Le [i]small talk[/i], une construction sociale qu'il n'avait jamais réellement compris. Mais là, il ne voit pas quoi faire d'autre parce qu'il sait que s'il parlait d'autre chose, il finirait lui aussi par dire quelque chose qu'il regretterait, comme Cam tout à l'heure avec son surnom. Alors oui, pour une fois, il allait jouer le jeu, quel autre choix il avait après tout ? Il n'allait pas non plus passer le week-end enfermé dans la chambre, même si ça aurait sûrement été la meilleure chose à faire, histoire de s'éviter la confrontation qui finirait inéluctablement par arriver.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">C'était tellement plus simple de se cacher derrière une face ou ce rôle d'avocat qu'ils incarnaient à la perfection depuis près de vingt ans maintenant. L'inconvénient, c'est qu'ils l'étaient tous les deux et se connaissaient par coeur ainsi que leurs forces et leurs faiblesses. Et il faut dire qu'il y en avait une qui était à la fois une faiblesse, mais aussi une force : l'autre. Chacun représentait la force de l'autre, du moins lorsqu'ils étaient encore ensemble. Mais ils étaient également la faiblesse de l'autre. Lorsqu'il savait que son cabinet allait se retrouver face au sien, il attendait toujours le dernier moment pour attribuer un avocat sur le dossier. S'il apprenait que Dom plaidait, il déclinait le plus souvent, ne voulant pas se retrouver face à lui dans la salle d'audience. Mais parfois, il n'avait pas l'information à temps ou alors, il n'avait juste pas le choix. En toute modestie, il était l'avocat le plus qualifié de son cabinet -normal vous me direz-, des dossiers exigeaient parfois les meilleurs. C'est pourquoi il se retrouvait souvent face à son ex au tribunal et s'il avait pu s'en passer, il l'aurait fait. Pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir cette adrénaline durant ces joutes verbales et puis, autant le dire, il savait sur quoi appuyer pour le faire flancher et foutre en l'air son plaidoyer, mais la réciproque était vraie bien entendue. Vous savez maintenant pourquoi il était difficile pour eux de tourner la page...

Rester ici pour le week-end n'allait pas non plus les aider à tourner la page, loin de là et Cameron le savait très bien. Ce n'était pas la meilleure idée qu'il avait pu avoir, mais il allait devoir l'assumer désormais car c'était la sienne. Après s'être changé, il rejoint Dom sur la terrasse, un verre à la main histoire de l'accompagner et de se donner un peu de courage pour la suite également. Il parle de ce qu'il comptait faire à manger, d'un air un peu détaché pour ne pas sonner comme le Cameron d'il y a encore deux ans. Il n'avait pas vraiment envie de s'impliquer dans ce dîner, enfin juste un peu, il ne voulait pas donner de l'importance à un dîner qui n'en était pas vraiment un. Sa réponse ne le surprend pas plus que cela, il avait toujours aimé sa cuisine, donc il n'allait pas rechigner, de toute manière, il n'avait que ça à l'esprit donc il devrait se contenter de ça. Le silence s'installe de nouveau, seul le bruit des vagues, à plusieurs dizaines de mètres de là, se faisaient entendre. Cameron n'y croyait plus lorsqu'il l'entend finalement briser le silence et machinalement, un petit rire nerveux s'échappe de ses lèvres. Alors ça, c'était la meilleure.  [b]« Pincez-moi je rêve, Domhnall Carmichael en train de faire small talk ? » [/b] S'il y avait bien une personne dans son entourage qui avait le small talk en horreur, c'était bien lui. [b]« T'as vraiment si peu de choses à dire ? Ou alors t'as aucune envie de me parler ? » [/b]</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Ils s'étaient connus grâce à ça, rappelons-le. Sur les bancs de la fac, leur premier jour là-bas et depuis ils ne s'étaient plus quittés -oui, si on ne tient pas compte des deux dernières années on s'entend bien-. Un quart de siècle. Ça faisait en tout et pour tout, 25 ans ensemble. C'est pas franchement quelque chose de négligeable quand on y pense, ça faisait littéralement la moitié de leur vie, passée à deux. Alors évidemment qu'ils se connaissaient par cœur et que cela pouvait parfois compliqué les choses pour eux quand ils se retrouvaient à devoir plaider l'un face à l'autre. Mais au bout du compte, oui, tant que derrière, en privé, ils étaient ensemble, rien ne paraissait insurmontable et souvent, après avoir eu à plaidoyer face à l'autre, ça ne faisait que renforcer leur relation -et les stimuler aussi, parce qu'ils aimaient ça aussi tous les deux, ces joutes verbales qu'ils avaient en salle d'audience- Car il aimait ça chez lui aussi, cet esprit vif, tout aussi retors que le sien parfois, et puis pour l'affronter lui, c'était toujours plus agréable d'avoir un adversaire à sa hauteur. N'y voyez pas ici un excès de fierté de sa part ou de la frime, mais ils étaient les deux meilleurs dans leur boulot et ça se savait. Mais là oui, bien plus facile de se servir de cette façade d'avocat pour ne pas avoir à dire ce qu'ils avaient réellement sur le cœur depuis leur séparation.

Voilà pourquoi rester n'était pas une bonne idée. Parce que ça allait forcément finir par entraîner une dispute, c'était inévitable. On ne passe pas de ce qu'ils étaient à ce qu'ils sont devenus sans heurts. Deux ans qu'ils s'évitent soigneusement le plus possible et maintenant, coincés ensemble pendant 48 heures... Mais il est trop faible, il l'aimait toujours alors forcément, il accepte de rester même si ça allait lui faire mal par la suite. Quand Cameron rompt le silence pour annoncer qu'il comptait faire des pâtes, il n'émet aucune objection sur le sujet -blague d'avocat-, surtout que oui, il a toujours adoré la cuisine de son homme. De son ex, pardon. Et c'est le retour du silence juste après. Si bien que oui, pour ne pas laisser ce dernier les bouffer de l'intérieur dès le départ, Dom finit par demander si tout se passait bien au cabinet. Comme il aurait tout aussi bien pu lui demander le temps qu'il ferait demain. Oui, il a toujours eut horreur de ça, de ces conversations qui ne servaient à rien si ce n'est à faire passer le temps parce que les gens estimaient que le silence était intolérable. Parfois, croyez moi, c'était bien mieux que de parler. Parce que là, forcément, Cameron ne peut que se mettre à rire de le voir faire. Lui-même sourit du ridicule de la situation, c'est dire... Mais le sourire s'efface assez vite avec ce qu'il dit par la suite. Dom regarde le fond de son verre, qu'il vide dans la foulée, perdant son regard dans les vagues plus loin un moment avant de reprendre la parole. « [b]Disons plutôt que c'est l'opposé mais que puisqu'on est plus ensemble, je n'estime plus avoir le droit de pouvoir le faire comme avant.[/b] » admet-il, tout simplement parce que le constat s'imposait de lui-même pour lui. Un regard vers son verre vide et il se décolle de la rambarde, prenant le chemin de l'intérieur, histoire d'aller le remplir, s'il voulait parvenir à arriver au repas sans finir par dire une autre connerie. Autre signe qu'il n'était pas forcément lui-même ici, parce qu'en général, Dom ne reculait pas devant les affrontements, mais là, il en était bien incapable parce qu'il s'agissait de Cameron, évidemment.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Si Domnhall avait accepté de rester parce qu'il l'aimait encore, alors Cameron, lui, de son côté, lui avait justement demandé parce que la réciproque était vraie. Il était toujours éperdument amoureux de lui et se retrouver ici, avec lui, durant ces deux jours, n'était clairement pas très sain pour lui, pour eux, tout simplement parce qu'ils sont censés tourner la page. La preuve en est qu'ils ne le veulent pas, mais encore fallait-il se l'avouer. Croiser son ex de temps en temps au tribunal passait encore, mais vivre en colocation tout un week-end se révélait être du masochisme pur. Oh mais Cameron le savait, du masochisme en pure connaissance de cause -encore heureux. Donc oui, il représentait sa pire faiblesse, parce qu'il était incapable de le voir partir et il était lui-même incapable de retourner chez lui à San Francisco. Peut-être avait-il la flemme de refaire le chemin inverse ? Non, il avait juste envie de s'infliger sa présence.. Cela pouvait très vite tourner en dispute, ça aussi il le savait et c'était peut-être aussi pour ça qu'il lui avait demandé de rester. Leur dernière dispute datait du jour de leur rupture et depuis, Cameron en avait gros sur le coeur et avait cette sensation de ne pas en avoir assez dit. Bien évidemment, il n'avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie, il en avait la capacité, juste pas la volonté, c'était au-dessus de ses forces.

Le brun fait bonne figure, ignore la petite voix dans sa tête qui lui hurlait depuis un moment déjà qu'il faisait une grosse erreur. Son cœur, lui, battait à la chamade à proximité de l'homme qu'il avait aimé, qu'il aime toujours depuis près de vingt-cinq ans. Une éternité. C'est à se demander comment ils avaient pu en arriver là. Mais inutile de ressasser, cela ne faisait qu'empoisonner leur existence. Le silence qui s'installe entre eux n'est guère mieux à vrai dire. Cameron qui a l'habitude d'être un véritable moulin à paroles, ne trouve rien à dire de plus sur le moment, réfléchissant même aux sujets de conversation qu'ils pouvaient avoir avant, lorsqu'ils étaient encore ensemble, avant de se rappeler que justement, ils ne l'étaient plus. La question techniquement anodine de Dom le fait rire, nerveusement. Il l'avait habitué à bien mieux, c'était certain et puis il était surpris qu'il lui serve du small talk. A lui. Non mais vraiment.. Alors oui, il ne peut s'empêcher de lui demander s'il avait si peu envie de lui parler ? Ce qu'il pourrait comprendre dans un sens, mais ce serait un peu vexant de savoir qu'il n'avait pas envie de lui adresser la parole. Mais la réponse qu'il lui offre n'en est pas moins vexante, et tout de suite, Cam fronce les sourcils, secouant la tête comme si on venait de lui sortir une énormité. [b]« Attends.. quoi ? »[/b] Il le suit à l'intérieur, dans le but d'avoir un minimum d'explication. [b]« Tu n'estimes plus avoir le droit ? Vraiment ? »[/b] répète-t-il en posant son verre sur la petite table où se trouvaient les alcools hors de prix. [b]« Si tu veux me parler, parle moi... Ce n'est pas parce qu'on n'est plus ensemble que les choses ont changé.. »[/b] Et encore une fois, il a peut-être parlé un peu vite le bougre, même si ce qu'il disait était totalement vrai. Les choses étaient restées telles quelles, malgré leur séparation, notamment vis-à-vis de leurs sentiments.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Comment est-on censé pouvoir tourner la page sur une relation qui a durée la moitié de sa vie et qu'on veut toujours alors qu'on est plus dedans en principe ? Lui n'avait toujours pas trouver la réponse à cette question, et à dire vrai, il ne la cherchait pas non plus. Parce qu'encore une fois, il l'aimait toujours, il n'avait jamais cessé de le faire. Mais puisqu'il se sentait absolument incapable de devenir père -de peur de devenir comme le sien un jour- et que c'était ce que désirait le plus Cameron, il ne voyait pas de solution miracle au problème. Parce que s'il restait et le privait de ça, il savait qu'il le perdrait quoi qu'il arrive, parce qu'avec le temps, il lui en voudrait, et que le ressentiment finirait par les ronger de l'intérieur. Alors plutôt le perdre de cette façon là, en lui laissant la possibilité de trouver quelqu'un avec qui il pourrait adopter et avoir ce qu'il désirait. Je sais, c'est contre-productif en un sens, mais le bonheur de Cameron était plus important à ses yeux que le sien. Mais une preuve d'amour absolue en soi malgré tout. Même s'il se doutait que ça soit comme ça qu'il l'ait interprété à l'époque. Alors bien sûr que c'était du masochisme pur et dur ce qu'ils étaient en train de faire là, après avoir passer les deux dernières années à s'éviter consciencieusement dès que c'était possible mais une part d'eux à besoin de ça. De cette douleur là, de l'entretenir même si c'était dangereux, parce que dans le fond, ils ne pouvaient tout simplement pas se passer l'un de l'autre. Dom n'était pas du genre croyant de base, mais il restait persuadé que Cameron était son âme sœur. L'homme de sa vie. Comment alors, était-il censé pouvoir tourner la page sur la personne la plus importante qui soit à ses yeux ?

Alors évidemment, quand il lui demande s'il n'avait aucune envie de lui parler ou plus rien à lui dire après qu'il ait commencé à parler avec lui comme on peut le faire avec quelqu'un qu'on vient de rencontrer, il souligne que c'était tout le contraire, mais qu'il n'avait oui, à son sens, plus la permission de le faire puisqu'ils n'étaient plus ensemble. En soi, ça se défend, avouez-le. Mais évidemment que pour l'autre, ça ne passe pas comme argument et il le suit à l'intérieur pour le lui faire comprendre. Il est en train de se servir un autre verre quand il l'entend lui dire qu'il pouvait lui parler s'il le voulait. Ça il s'y attendait comme réponse. Mais ce qu'il dit à la fin, lui arrache un petit rire jaune. Évidemment que les choses avaient changé depuis qu'ils n'étaient plus ensemble. Comment il pourrait en être autrement ? On ne pouvait quasi jamais les décoller l'un de l'autre et maintenant ils ne pouvaient plus rester dans la même pièce trop longtemps ? Vraiment, rien n'avait changé hein ?  « [b]Heureusement que tu es un bon avocat parce que là, aucune chance que tu arrives à me faire croire ça. Tout a changé depuis Cameron. On le sait tous les deux.[/b] » fait-il remarquer, factuellement, reposant la bouteille sur la table et portant son verre à ses lèvres, avalant une gorgée avant de soupirer. « [b]La vérité c'est que tu me manques... mais ça je n'ai plus le droit de te le dire. Je l'ai perdu ce droit, en partant y a deux ans. Tu mérites de trouver quelqu'un qui peut te donner ce que tu veux, j'en reste persuadé et cette personne n'est pas moi. Alors je n'ai pas le droit de te dire ça...[/b] » Et pourtant il venait de le faire, oui, et deux fois même pour le coup. Il ne peut même pas dire qu'il le fait parce qu'il est éméché, ça n'était pas si peu qui suffisait à le mettre sur la touche. Mais tout ça remontait à la surface maintenant et ne faisait que confirmer son idée qu'il aurait mieux fait de partir quand il pouvait encore le faire. Parce qu'ils n'en seraient pas là s'il l'avait fait. Mais encore une fois, face à lui et à ce qu'il ressentait pour lui, il était faible...</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Il clair que depuis le temps, Cameron avait réussi à comprendre ce qui avait poussé Dom à partir. Il l'avait compris, mais il ne l'avait toujours pas digéré et jamais cela n'arriverait évidemment. Il avait trouvé sa décision totalement égoïste, encore aujourd'hui d'ailleurs. Il lui en voulait de s'infliger une telle chose alors qu'ils auraient pu continuer de vivre comme ils le faisaient depuis plus de vingt ans. Ils avaient été en désaccord sur un point, certes important, mais Cam aurait pu largement s'en passer si c'était pour continuer cette vie auprès de son homme. De son ex désormais. Pourtant, Domnhall avait fait le choix pour eux deux, voilà ce qu'il ne lui pardonnait pas. Il n'avait pas eu son mot à dire et n'avait fait que subir cette décision qui le hantait tous les jours depuis deux ans. Et malgré tout, il l'aimait encore, ses sentiments étaient intacts malgré le ressentiment qui se logeait également dans son coeur. Comment tourner la page lorsque l'amour était toujours là ? C'était tout simplement impossible et tous les deux le savaient. Voilà deux ans qu'ils vivaient dans ce no man's land, ressassant la douleur, le manque en dissimulant tout cela dans un travail acharné. Plus aucune vie sociale, Cameron n'en avait de toute façon pas envie, ni la force d'ailleurs. Rencontrer quelqu'un ? Hors de question, c'était au-dessus de ses forces, alors oui, il vivait avec cet espoir que, peut-être, un jour, les choses changeraient entre eux. Parce qu'il était peut-être parti, mais il restait celui qu'il aimerait jusqu'à la fin de ses jours, il en était certain.

Le retrouver ici, lui faisait autant de mal que de bien. Du mal pour les raisons déjà évoquées et du bien parce que c'est ce qu'il ressentait lorsqu'il était dans les parages et cela avait toujours été. Cameron n'était pas plus croyant que son ex, mais ils étaient tous les deux d'accord sur le fait qu'ils se considéraient comme des âmes soeurs. Alors ça pouvait paraître stupide pour certains, pourtant c'est ce que ressentait le brun et depuis le premier jour où leur regard se sont croisés. Il suffisait qu'il le voit, qu'il le touche, qu'il lui parle pour que la tension s'appaise progressivement, cela avait toujours été ainsi. Même là, Cam ressentait cette séreinité toute relative. Car oui, il y avait de la tension, mais il savait aussi que rien de mal ne pourrait lui arriver si Dom était là. Mais pour le moment, ce dernier n'avait visiblement pas tellement envie de parler, pas de choses intéressantes en tout cas, il ne manquait plus qu'il lui parle de la météo.. Cameron le rattrape vite à l'intérieur après qu'il ait décidé de fuir la conversation, insistant sur le fait que rien n'avait changé, qu'il pouvait toujours lui parler. Il avait bien tort sur un point, tout avait changé et c'est sans surprise qu'il le lui fait remarquer. Tout a changé, certes, mais pas ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre et ça aussi, ils le savaient tous les deux. Il était sur le point de répliquer, mais ce que lui dit Dom l'en empêche. Son coeur s'emballe de nouveau, se serre douloureusement lorsqu'il lui dit qu'il lui manque, mais le reste fait remonter cette colère qu'il avait ressenti deux ans auparavant, mais il décide de l'ignorer. [b]« Parce que tu crois que tu ne me manques pas ? »[/b] demande-t-il brusquement, le fixant du regard. [b]« Tu me manques constamment, du réveil au coucher.. J'y pense même la nuit, Dom.. »[/b] ajoute-t-il sur le ton de la confession. Parfois, il aimerait ne plus y penser du tout, mais ça c'était impossible. [b]« Le reste, c'est des conneries.. Je te mérite toi et je ne veux personne d'autre dans ma vie, à part toi ! Mais ça, t'as jamais été foutu de le comprendre.. »[/b] A quel moment il avait pensé que c'était une bonne idée de rester déjà ?
</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Forcément aux yeux de Cameron, son choix devait paraître égoïste alors que c'était tout le contraire en vérité, même si comme dit, il ne le voyait pas de cet œil. C'était en un sens même un peu ironique, que pour quelqu'un dont le métier est en grande partie fait d'explications, de discours pour convaincre, il n'a pas pris la peine de le faire en partant. Mais pour lui c'était la seule chose à faire. Parce qu'il ne voulait pas qu'ils arrivent un jour à se détester parce que Cam aurait fini par nourrir de la rancœur envers lui parce qu'il n'avait pas pu avoir d'enfant. Et il a vu ce que ce genre de ressentiment pouvait avoir comme conséquences dans un couple. Oh oui, il l'a vécu de très près même, au point qu'il redoutait de devenir comme son père un jour. Il n'avait rien de cet ordure, si ce n'est son nom et peut-être son regard, mais pour tout le reste, rien de comparable. Alors c'est vrai qu'il s'était fait une réputation d'homme assez... rude dans son domaine, parce qu'il savait que c'était ce qu'on attendait d'un avocat de sa trempe mais Domhnall était un cœur tendre dans le fond, n'importe lequel de ses proches pourraient vous le dire. Et il ne ferait jamais de mal à un enfant, encore moins le sien -aussi hypothétique soit-il à ce stade-, parce que justement, lui-même avait été traumatisé par le sien. Mais ce soir là oui, l'homme de raison avait pris une décision, qui à ses yeux paraissait légitime et bien fondée parce qu'il préférait que Cam ait ce qu'il désirait même si ça devait se faire sans lui.

Et visiblement, aujourd'hui encore, il avait pris une mauvaise décision en acceptant de rester là alors qu'il aurait mieux fait de repartir. Parce qu'il soupçonnait justement, qu'ils en arriveraient forcément à un tel moment. C'était presque inévitable en un sens. Deux ans à s'éviter comme ils ont pu le faire, ça laissait des traces... Et il a lâché une info qu'il n'aurait pas dû, à savoir lui avouer qu'il lui manquait et que non, ça n'était donc pas l'envie qui lui manquait de lui parler mais l'impression de ne plus avoir le droit de le faire suite à leur rupture. Car oui, tout avait changé depuis, que Cameron l'accepte ou non. Et bien entendu, la voilà la dispute... Qui arrive doucement mais sûrement. Car bien entendu, l'autre homme s'offusque de ses paroles, arguant qu'il était dans la même posture, qu'il lui manquait aussi. Bon à savoir, non ? Et jusque là oui, c'est presque une source de réjouissance mais lui aussi sent la colère montée en lui quand il affirme qu'il n'a jamais été foutu de comprendre qu'il voulait faire sa vie avec lui. Il fronce les sourcils, le visage crispé de colère et il se retourne vers lui. « [b]Pas foutu de comprendre quoi au juste ? Tu l'as dit toi-même si je me rappelle bien. "Je veux un enfant et je sais que j'en voudrais toujours un" c'est bien ce que tu as dis non ? Et je t'ai dis que je ne pouvais pas te donner ça, parce que je suis sans doute la dernière personne qui devrait l'être. Alors pour que tu puisses avoir ça, je suis parti. Je n'ai jamais dis que je ne t'aimais plus, au contraire. Je t'aimais tellement que pour que tu aies ce que tu désirais le plus, j'étais prêt à ce que tu le sois avec quelqu'un d'autre ![/b] » Le ton s'élève un peu, car si en général il garde toujours sans sang froid même à la cour, là, il parlait de ce qu'il ressentait, et que pour lui, ça avait toujours été un exercice douloureux. Parce que ça ramenait toujours des souvenirs de son enfance. Et il recule presque aussitôt quand il réalise qu'il est justement en train de faire ce que son père faisait à l'époque...</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">La rancoeur était née suite à l'absence d'explications de sa part justement. Il se souvient encore de ce soir, deux ans auparavant lorsque Dom a fini par quitter leur maison, se justifiant à peine, mais tout ce qu'il avait pu lui dire c'était qu'il méritait mieux. L'excuse à deux balles. Il se souvient d'avoir été choqué, hébété, incapable de répliquer quoique ce soit alors qu'il le regardait fermer la porte d'entrée derrière lui. Les jours qui ont suivi sont encore flous dans ses souvenirs, il sait qu'il n'a pas quitté leur domicile, dans l'espoir qu'il revienne, buvant plus qu'il n'aurait dû, se rendant consciemment malade dans l'espoir de ne plus ressentir ce vide, cette profonde tristesse qui le faisait fondre en sanglot. Plus de vingt ans de vie commune qui s'arrêtent de cette manière, sans la possibilité d'en savoir plus, ni même de répliquer. Et après on s'étonne s'il ne refait pas sa vie ? On lui avait imposé une décision de manière unilatérale et Cameron était bien placé pour savoir que la plupart du temps, ce genre de décision était caduque, mais nous n'étions pas devant une Cour, évidemment -déformation professionnelle. Le coup de massue passé, il avait pris la décision de fouiner un peu, parce qu'il se sentait totalement floué, autant le dire. Il ne comprenait pas cette décision, alors il allait devoir faire en sorte de la comprendre seul puisque son ex refusait de s'exprimer sur le sujet. Et c'est par hasard, quelques mois après leur séparation que le brun finit par comprendre les raisons de son départ. Du moins, il avait une théorie qu'il n'a jamais pu vérifier, mais il savait qu'il tenait quelque chose.

Evidemment qu'il s'offusque puisque lui aussi souffrait du manque, tous les jours depuis deux ans. Tous les jours, au réveil, il y avait toujours cette demi-seconde où la mémoire lui faisait défaut, se pensant encore avec lui, puis tout revient et il ne peut constater que l'absence de Dom à ses côtés. Chaque matin, c'était la même rengaine. Alors avec le temps qui passe, il s'y fait, mais la douleur reste la même : insidieuse. Savoir qu'il lui manquait le rassure tout de même un peu et cette lueur d'espoir toujours présente en lui, grandissait un peu plus avant de vaciller brutalement. La voilà la dispute en effet, les quelques mots auxquels il avait eu le droit deux ans auparavant ressortent, la colère avec. [b]« Je n'ai jamais demandé à ce que tu t'en ailles, tu as pris la décision tout seul ! »[/b] réplique-t-il, sa voix s'élevait autant que la colère ressentie. [b]« Tu n'as pas compris que je t'aimais tellement moi aussi, que j'aurai pu m'en passer ? Si ce n'est pas avec toi, avec qui ? Après avoir passé vingt-cinq ans à tes côtés, tu me vois refaire ma vie ? Sérieusement, Dom ? Après tout ce qu'on a vécu, après toutes ces années, tu me demandes d'aller voir ailleurs alors que je t'aime encore comme un dingue ?! T'avais pas le droit de nous faire ça.. »[/b] Cameron soupire, le souffle encore un peu court d'avoir haussé le ton, mais soulagé d'avoir dit ce qu'il avait le coeur. Il n'est pas sans remarquer sa posture, les quelques pas qu'il fait en arrière comme s'il avait peur de ce qu'il était en train de faire. [b]« Tu n'es pas ton père.. »[/b] Il était l'heure de vérifier sa théorie.

</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Pour quelqu'un qui gagnait sa vie en donnant des arguments face à un jury afin de le convaincre, c'est sûr que lorsqu'il était parti ainsi, sans s'expliquer outre mesure, ça ne lui ressemblait pas. Et dans d'autres circonstances, il aurait donné plus de détails mais là il ne pouvait pas. Il n'y a pas grand chose de sa vie qu'il n'ait pas partagé avec Cameron au cours de ce quart de siècle passé ensemble. Mais il n'a jamais trouvé la force de parler de son père, de ce qui c'était passé et de ce qu'il avait fait pour sauver sa mère. Parce que c'était une part de lui-même, une parte de son passé qu'il voulait laissée derrière lui, là où elle devait rester. De peur qu'il change de regard sur lui, de peur qu'il le perde à cause de ça. Car même s'il le referait si c'était nécessaire, pour protéger sa mère, il ne restait pas moins hanter par ce qu'il avait fait et ce même si c'était justifié et ce qu'il fallait faire. Alors oui, il était parti, un peu comme un voleur et il n'en était pas fier non plus, mais pour lui, c'était la seule option viable pour Cameron. Trouver quelqu'un qui pourrait lui donner ce qu'il voulait. Ça semblait logique sur le papier, mais évidemment ça ne prenait pas réellement en compte le point de vue de Cam. Voilà comment on en arrive, deux ans plus tard, avec deux sombres idiots toujours aussi amoureux l'un de l'autre mais incapables de se le dire.

Enfin incapables... Pas vraiment puisqu'il venait de lui dire qu'il lui manquait, mais c'était formulé de la mauvaise manière. Parce qu'il restait persuadé qu'un jour ou l'autre, il deviendrait comme son père car après tout, il avait été capable de la même violence que lui ce jour là, c'est qu'il pouvait donc encore l'être un jour. Et qu'il préférait le voir heureux avec quelqu'un d'autre plutôt que de le priver de quelque chose qu'il désirait autant. Mais visiblement cet acte d'amour n'était pas vu comme tel de l'autre côté -ce qui peut se comprendre bien entendu-. Et en plus, le voilà qui montait déjà le ton, l'ombre de son père se faisant grandissant au point de le faire d'ores et déjà reculer. Il aurait pu s'en passer ? Alors pourquoi avoir dit que c'était ce qu'il voulait le plus, là c'est lui qui ne comprenait plus. Et il allait répliquer, les reproches formulés par Cam étant légitimes et il était prêt à le reconnaître mais voilà qu'il lâche ça. Et ses yeux se plissent, presque imperceptiblement et son regard s'assombrit. « [b]Qu'est-ce que tu viens de dire ?[/b] » Oh, il l'avait entendu, vu comment il réagit, aucun doute possible là-dessus mais disons qu'il absorbe encore le choc là. Il n'est pas stupide, il se doute que s'il lance ça, maintenant et ainsi, c'est parce qu'il sait, ou du moins qu'il croit savoir, ce qui implique qu'il a fouiner derrière son dos. Et ça, oui, ça passe mal. « [b]C'est précisément pour ne jamais le devenir que je devais partir. Je ne suis pas mon père, mais j'ai son ADN en moi, et j'ai vu de quoi il était capable, de ce que je suis capable de faire et aucun enfant de devrait avoir à connaître ça.[/b] » dit-il en reculant encore et laissant son verre sur la table. Non, il ne voulait pas avoir à parler de ça, pas avec lui, pas comme ça. Tout remontait à la surface à présent, les années de harcèlement moral, les insultes, les gifles... Le bruit de sa batte sur le crâne de son père... Il devait partir. Partir avant de faire une nouvelle connerie qu'il regrettait autant que celle d'être parti y a deux ans mais moins que de voir la pitié ou pire dans le regard de Cameron. « [b]C'était une mauvaise idée de rester. Je... Je vais y aller.[/b] » annonce-t-il alors, prenant déjà la direction de la chambre d'amis pour aller récupérer ses affaires.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Ils avaient tout partagé durant ces vingt-cinq ans. Tout. Sauf peut-être ce qui concernait son père. Cameron avait bien essayé de poser quelques questions au départ, mais il avait bien vu qu'il se heurtait à un mur, alors il n'avait pas insisté et avait laissé tomber l'idée de lui en parler. Et vingt-cinq années s'étaient écoulées. Cameron n'était pas idiot, le fait que son ex n'ait jamais voulu avoir d'enfant était sûrement dû à ce blocage qu'il entretenait concernant son paternel, ce qui les avait forcé à se séparer il y a deux ans maintenant. Du moins, Dom avait pris les devants en prenant la décision pour tous les deux, chose que Cameron ne lui avait encore pas pardonné. Comment surmonter la fin d'un couple lorsque l'on ne l'avait pas choisi ? Non, pour Cameron, il était impossible pour lui de tourner la page, tout simplement parce qu'on ne lui avait pas donné le choix.

Et deux années plus tard, ces deux idiots se tournaient toujours autant autour, incapables de passer à autre chose et de penser à quelqu'un d'autre. Parce que oui, Cameron n'avait jamais pu refaire sa vie, ni même entretenir une liaison sans lendemain. Sa tête était peut-être ailleurs, mais son coeur était trop épris pour aller voir ailleurs. Et voilà maintenant qu'ils étaient face à face, irrémédiablement attirés par l'un l'autre, malgré eux, malgré tout ce que la petite voix dans leur tête pouvait leur dire. Le ton monte, rien d'étonnant là dedans, c'était devenu leur nouveau moyen de communiquer depuis qu'ils étaient séparés. Apparemment, Domnhall n'était pas foutu de comprendre à quel point il lui manquait alors Cameron ne se gêne pas pour le lui dire, haussant le ton pour que le message passe. Il en fait même un peu trop en lui expliquant que ses sentiments étaient toujours là, intacts. Si ce n'est plus d'ailleurs. Mais inutile de le lui dire, ce n'était sûrement pas ce qu'il voulait entendre ce soir, il n'était pas venu ici pour se prendre la tête et ils s'étaient promis de faire comme si rien n'était. Mais c'était plus fort qu'eux évidemment. La colère et le ressentiment ressurgissent brutalement, Cameron avait beau l'aimer, il lui en voulait de l'avoir quitté comme il l'avait fait et là encore, il ne s'en cache pas. Poussé par la colère, il se permet même une petite pique à son encontre. Lorsqu'il voit le regard de Dom, il regrette déjà ce qu'il venait de dire, comprenant qu'il avait touché une corde sensible. Il se mord l'intérieur de sa joue lorsqu'il lui demande ce qu'il venait de dire, mais il se doutait bien que la question était rhétorique, alors il reste silencieux, ne lâchant pas son regard. Il avait en effet fouiné et avait découvert des choses concernant son père, notamment le fait qu'il soit en prison, mais c'était tout ce qu'il savait, il n'avait pas voulu creuser plus de peur de perdre la confiance de son homme, enfin son ex. Il secoue la tête, trouvant son raisonnement totalement ridicule et ouvre la bouche, sur le point de le lui dire, mais il le voit déjà prendre la fuite. Cameron s'élance à sa poursuite et se place devant lui avant qu'il ne quitte la pièce, posant une main sur son bras. [b]« Tu n'iras nulle part... »[/b] dit-il sans lâcher son bras, resserrant sa poigne sur celui-ci. [b]« Je te croyais plus intelligent que ça, Donnie, mais là je dois avouer que je t'ai jamais entendu débiter autant de conneries... »[/b] Il secoue la tête en relâchant son bras, passant une main sur son visage. [b]« Ton ADN ne définit pas ce que TU es, tu te définis par tes actes, pas par ceux de ton père. »[/b] dit-il enfin en accentuant le "tu" en posant son index sur son torse. [b]« S'il te plaît ne pars pas, reste avec moi... »[/b]

</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Dom

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Deux avocats partageant leur vie, on pouvait s'attendre à ce qu'ils y ai des mensonges entre eux, là aussi, presque de la déformation professionnelle mais non, ils s'étaient toujours tout dit. Ou presque oui. Parce qu'à chaque tentative de Cameron d'en savoir plus sur le sujet du père de Dom, ce dernier se refermait tel une porte de prison. Comparaison apte vu que c'était là-bas que se trouvait le paternel depuis des années maintenant. Et que c'était précisément parce qu'il y était que Domhnall avait pu finir par se construire une vie, une fois débarrassé de lui et de son emprise. Enfin, ça c'était ce qu'il s'était dit et répété durant toutes ces années, un peu comme un mantra interne mais qui n'était qu'une illusion puisqu'il n'avait pas pu y échapper lorsque Cameron avait évoqué le fait de vouloir adopter. Et aussitôt la peur viscérale de se voir un jour devenir son père lui fait prendre la pire des décisions et perdre toute once de logique ou d'intelligence qui lui aurait fait comprendre que de partir ainsi, aussi abruptement, était sans aucun doute, la pire chose à faire. Il avait voulu le protéger, lui donner ce qu'il voulait même si ça devait se faire sans lui, ça partait d'une bonne intention, on ne dira pas le contraire. Il n'avait pas cherché à blesser l'homme de sa vie de cette façon, certainement pas volontairement en tout cas. Mais force était de constater que oui, le mal était fait et que tout ça n'avait au final, servi à rien. Si ce n'est de les avoir fait vivre un enfer durant les deux dernières années.

Car oui, tout ce temps là n'a certaintement pas effacé leurs sentiments, bien au contraire même et il n'a sûrement pas apaisé l'absence. Voilà pourquoi ils faisaient tout pour s'éviter, le plus possible, afin de ne pas sans cesse remuer le couteau dans la plaie. Aucun des deux n'avaient pu tourner la page et passer à autre chose, pour la simple et bonne raison qu'ils n'en avaient jamais eu envie. Personne d'autre ne pourrait prendre cette place dans la vie de l'autre. Pas après tant d'années, une vie quasiment... Alors oui, il a merdé, Cameron avait tout à fait raison de lui en vouloir de lui avoir imposé cette stupide rupture et il allait le confirmer mais là c'est lui qui commet une erreur, en lui balançant cette phrase là à la figure. Domhnall est quelqu'un qui faisait preuve en règle générale d'un grand sang-froid -bien utile dans son métier, qu'on se le dise- et il ne s'emportait pour ainsi dire jamais, mais la simple évocation de son père suffit pour le faire réagir au quart de tour. Ce qui forcément, n'aide pas du tout, puisqu'il a la confirmation qu'il peut potentiellement suivre son chemin une fois de plus, ce qui déclenche chez lui le mode fuite. Mais son ex n'est pas décidé à lui laisse choisir cette option là et se poste devant lui pour lui barrer la route, promptant un regard noir de sa part. « [b]Cam...[/b] » a-t-il à peine le temps de lui dire, comme un avertissement avant qu'il ne commence à le sermonner. Oh ça fait mal, il ne le cache pas -il ne peut rien cacher à cet homme de toute manière-, de l'entendre dire ça, de savoir qu'il ne faisait que dire la vérité mais l'ombre de son père était toujours présente dans le fond de son esprit, à lui dire qu'il finirait par lui faire du mal à lui aussi, encore plus qu'il ne l'avait déjà fait. Mais sa supplique semble pourtant trouver un écho dans le chaos qui règne alors dans son esprit. Telle une bouée lancée dans une mer agitée mais qu'il n'est pas sûr de pouvoir atteindre. « [b]Je n'ai pas envie de te faire du mal Cameron... Tu ne sais pas de quoi je suis capable..[/b] » se contente-t-il de lui répondre, croisant son regard une seconde avant de le détourner et de se laisser glisser au sol contre le mur, prenant sa tête entre ses mains, la mine défaite. Il ne se pardonnerait jamais de lui faire le moindre mal. Jamais.</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>

Cameron

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<center><div style="background-color:none; padding: 5px; box-shadow: 0px 0px 3px #B7B7B7; width:500px;"><div style="color:white; font-size: 28px; text-align:center; font-family: 'Fredericka the Great', cursive; padding-bottom: 4px; color:#white;">What's yours is mine - Dameron #1</div><div style="text-align:center; border-top: 3px solid #C1C1C1; font-family: 'Judson', serif; width: 480px; color:#white;">simple erreur de calendrier ou seconde chance ?</div>
<img src="https://media.tenor.com/om2Jtz3nMc0AAAAC/lucifer-morningstar-oops.gif" style="float:left; width:160px; opacity: 0.7;padding-right: 5px;"> <img src="https://64.media.tumblr.com/d6ef5987e0ed939b031283d7c20df33c/tumblr_nqv878g1H41socz3go7_r1_250.gifv" style="float:left; width: 160px; opacity: 0.7; padding-right: 5px;"><div style="font-family: sans-serif; color:#898989; line-height: 15px; font-size: 12px; text-align: justify;">Il fallait être idiot pour ne pas comprendre les raisons de Dom, aussi stupides soient-elles. Du moins c'était l'avis de Cameron lorsque ce dernier l'avait quitté. Il ne voulait pas devenir comme son père, certes, mais n'étant pas au courant des agissements dudit géniteur, Cameron ne pouvait pas savoir. Il avait eu des soupçons bien sûr, mais il restait sans réponse depuis deux ans maintenant et c'est sûrement ce qui le troublait le plus. Ca et les sentiments qu'il avait toujours pour Domnhall. Des sentiments toujours grandissant notamment lorsqu'il le voyait lors d'une audience par exemple. Il avait le palpitant et avait l'impression de se voir des années en arrière lorsqu'il l'avait rencontré pour la première fois sur les bancs de l'université. Mais on en était très loin effectivement et plus rien ne les reliait maintenant, si ce n'est leur métier ou cette maison dont ils avaient la garde alternée. Ils n'avaient pas eu d'enfants, certes, mais ils se partageaient cette maison comme si c'était le leur -ce qui, en soi, n'était pas si faux.

S'éviter était devenu une façon pour eux de se protéger et dans une ville comme San Francisco, c'était assez facile. Sauf lorsqu'on naviguait dans le même milieu et qu'on fréquentait le même tribunal. Mais la plupart du temps, ils y arrivaient puisque leur cercle proche avait changé, logique puisqu'ils ne voyaient plus personne, en tout cas, Cameron ne voulait plus voir personne qui pourrait avoir un lien quelconque avec Dom, sauf bien évidemment l'assistante et meilleure amie de ce dernier qui restait une confidente. Il aurait d'ailleurs quelques mots à lui dire à son retour, du moins, il allait devoir l'interroger car il lui manquait certaines pièces du puzzle et peut-être qu'elle les avait de son côté, il en doutait évidemment, mais ce serait un prétexte pour lui parler de Domnhall. Le sujet de son père est mis sur le tapis et la réaction ne se fait pas attendre. Son visage et sa voix s'assombrit, Cameron avait compris qu'il avait visé juste. Enfin juste, peut-être pas, mais il se frottait à un sujet sensible. Un sujet sensible qui provoque sa fuite instantanée, mais le brun ne le laisse pas faire et s'intercale entre lui et la sortie, l'empêchant de passer, ignorant totalement l'avertissement qui ne le fait même pas sourciller. Il renchérit même, un peu durement, mais il ne pouvait pas faire autrement s'il voulait être entendu car il savait que dans ces moments-là, Domnhall restait sourd à ce qu'on pouvait lui dire. Il voit très bien que les mots ont un impact, notamment sa supplique, celle qui lui demande de rester. Après tout cela, il ne voulait pas le voir partir et il n'était, de toute façon, pas en état. Il fronce les sourcils lorsqu'il l'entend, ne comprenant pas vraiment le sens de ses mots. Pourquoi lui ferait-il du mal ? Il s'apprête à le lui demander lorsqu'il le voit littéralement s'effondrer contre le mur et son coeur se serre.  [b]« Donnie... » [/b] L'inquiétude le saisit instantanément et en moins de deux secondes, il se met sur ses genoux, à ses côtés. Le voir dans un tel état le remue, clairement et c'est tout naturellement qu'il passe ses mains sur ses épaules pour le prendre dans ses bras. [b]« Pourquoi tu me ferais du mal ? Tu ne m'en as jamais fait, tu sais... » [/b] Bon ce n'était pas totalement vrai car leur rupture était sûrement la chose la plus douloureuse qu'il avait pu lui faire, mais c'était autre chose. [b]« Parle-moi.. je t'en prie.. » [/b] Au point où ils en étaient, il était prêt à tout entendre.

</div></div><div style="font-size:9px; color:#DDDDDD; text-align: right; width:500px;"><i>made by black arrow</i></div>