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Message par Proserpine Lun 4 Mar - 17:53


How this ends ...
So this is where we ended up ... No you ain't gonna like how this ends.

Il lui avait fallu un ou deux jours pour totalement se remettre, pour parvenir à ne plus afficher son humeur exécrable et redevenir avenant comme à son habitude, pour ne plus avoir envie de tout envoyer promener dès qu’on venait lui parler. Car oui, le choc avait été rude suite à sa conversation avec Morgan, et encore, le terme ne traduisait pas la douleur éprouvée mais le volume d’alcool ingurgité une fois de retour chez lui pouvait en donner un ordre d’idée… La bouteille de scotch avait pris cher. Mais ça n’avait même pas atteint l’objectif espéré, atténuer cette sensation de vide, d’étouffement interne et de faire se tarir ses larmes. Non, ça n’avait fait que lui donner mal au crâne et envie de rester planqué sous sa couette. Chose qui, quand on le connaît, témoignait bien de l’impact qu’avait eut leur échange sur l’ancien virologue, qui n’a dû manquer que quelques jours de travail au cours des quarante dernières années de sa vie. Heureusement pour lui, il aimait son travail... à défaut de pouvoir aimer autre chose (ou quelqu'un d'autre) de la même façon.

Cependant, il fallait bien que la vie reprenne son cours même si pour lui, il avait l’impression que la sienne venait d’arriver à terme. Il avait pris la tête du BCME et il comptait bien continuer à assumer sa fonction de façon efficace alors il fait ce qu’ils savent tous les deux si bien faire depuis le temps, porter un masque. En apparence, plus aucune trace de ces deux jours où il était au fond du trou. Plus de cernes sous les yeux, plus de fatigue morale apparente, plus rien. Ce qui en soi n’était pas une mauvaise chose, au moins on ne viendrait pas lui poser de questions, auxquelles il n’avait aucunement envie de répondre. Mais ça l’était pour tout le reste, car intérioriser tout ce qui c’était passé finirait par le détruire à petit feu. Il le sait, en est parfaitement conscient, croyez-le bien, mais quel autre choix avait-il après tout ? Il ne pouvait parler de tout ça à personne, car il était hors de question qu’il s’épanche sur l’épaule de sa sœur car la connaissant, elle serait bien capable d’aller voir Morgan pour lui en coller une de sa part et ça ne ferait que rendre la situation encore plus insupportable car ça risquerait d’exposer leur histoire. Enfin, ce qui avait été leur histoire, puisqu’à présent, vu ce que le chirurgien lui avait fait comprendre lors de leur petit entretien en privé sur la terrasse lors de l’anniversaire de Mme Rosenberg, tout ça se conjuguait bel et bien au passé maintenant.

Ainsi donc, aujourd'hui, ses pas le conduisaient ici à l'hôpital où, un autre médecin avait demandé à le voir pour obtenir son avis sur un cas, un patient atteint d'un virus rare mais sans être allé dans les pays où habituellement ce dernier était endémique. Après un rapide coup d’œil aux résultats d'analyses effectuées, Spencer lui confirmait sans détour que son patient mentait car à ce jour, aucun cas de contamination de la sorte n'avait été répertorié par le CDC, que ce soit sur le sol américain ou partout ailleurs dans le monde (oui, il avait toujours ses entrées et contacts là-bas malgré son départ). Il était donc plus probable que le type avait menti devant sa femme pour protéger un gros mensonge potentiellement dangereux pour son mariage qu'il ne soit victime d'une forme mutée d'un virus exotique. S'en suit une conversation sur les pires mensonges déjà donnés par des patients, le tout autour d'un café gentiment offert pour lui avoir rendu ce petit service. Il terminait sa conversation avec sa consœur, avançant en sa compagnie vers l'ascenseur qui le reconduirait à l'extérieur de l'hôpital, quand derrière lui, débarquait un visage familier, qu'il ne peut pas apercevoir (heureusement) puisqu'il lui fait présentement dos.
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Proserpine

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Message par Proserpine Lun 4 Mar - 17:53


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Depuis ces retrouvailles, si on pouvait appeler ça comme cela, Morgan naviguait à vue. Il s'était pourtant préparé à le revoir, après tout, il savait qu'il était revenu en ville depuis quelque temps déjà. Mais cela ne l'avait pas empêché d'être totalement pris au dépourvu lorsqu'il l'a retrouvé chez ses parents. Il se rappelle encore du choc physique qu'il avait ressenti en le voyant, il suffisait qu'il y pense pour que son cœur se remette à cogner fort dans sa poitrine. Et cette étrange sensation qui le prend aux tripes également, celle-là, il préférait l'ignorer, car il se doutait bien de ce que c'était, oh ça oui. Son amour pour Spencer n'avait pas disparu, bien au contraire. Il était toujours là et il avait ressurgi violemment ce jour-là. Alors Morgan avait essayé de le faire taire en le noyant, littéralement. En le noyant dans l'alcool et je dois vous dire qu'une soirée très alcoolisée à près de soixante ans, ce n'est pas forcément très beau à voir. Surtout le lendemain. On peut dire que le chirurgien a regretté cette petite murge, même si sur le moment, cela lui avait fait du bien, on ne va pas se mentir.

Oui, mais après ? C'était bien beau de boire plus que de raison pour essayer de dissimuler une douleur quelconque, mais la douleur en question était toujours là le lendemain et il ne fallait pas être sorti de St Cyr pour le savoir. Mais notre cher Morgan a un très cher ami qui lui colle à la peau, un ami appelé déni. Et ce très cher ami lui pourrit la vie depuis plus de quarante ans désormais. S'il avait pu vivre heureux pendant une douzaine d'années avec Spencer, les trente qui ont suivi ont été les pires. Au fil du temps, il s'était endurci, son cœur s'était recroquevillé sur lui-même, se desséchant un peu plus chaque jour. Jusqu'à ce que Spencer ne revienne, ravivant, malgré lui, malgré eux, cette flamme toujours aussi ardente. Évidemment que lui dire toutes ces horreurs lui avait fait autant de mal qu'à l'homme qu'il aimait, mais Morgan fonctionnait ainsi désormais : il rejettait le positif de toutes ses forces pour se complaire dans cette vie devenue fade et sans couleurs. De l'auto-sabotage ? Oui, totalement. Un psychanalyste se frotterait les mains s'il devait se pencher sur son cas, mais hors de question, s'il y avait bien un corps médical qu'il n'approcherait pas, ce serait bien celui-ci.

Ainsi donc, Grincheux portait bien son nom. Ses internes étaient en train de prendre les paris sur la raison de son humeur exécrable au possible en se pensant discret, mais Morgan n'était pas idiot (et il avait aperçu le tableau où ses internes avaient noté leurs pronostics, je vous jure ces jeunes !). Parrish avait même eu l'affront de lui tenir tête ce matin, rendant le tout encore plus insupportable. Après avoir passé un peu moins de deux heures au bloc pour une opération de routine; Morgan s'échappe du tumulte de son service histoire de souffler un peu. Dans ces moments-là, généralement, il prend la direction du toit où il reste un moment avant de redescendre, un peu plus serein. Et puis la fraîcheur de l'hiver lui ferait du bien ! Bien décidé à regagner le toit, le chef de la traumato s'engage en direction des ascenseurs et grimace aussitôt qu'il voit une silhouette bien connue. Il était peut-être de dos, mais il avait immédiatement reconnu Spencer, évidemment. Et ce dernier semblait être en bonne compagnie, d'ailleurs le petit sourire sur le visage de leur consœur pouvait en attester, il fallait voir comment elle le regardait. Si Morgan avait eu un gobelet de café dans la main, je vous certifie qu'il se serait ébouillanté à l'heure qu'il est. Mâchoire crispée (tout l'est finalement à cet instant), il s'approche, toise la femme du regard avec des yeux qui auraient pu tuer s'ils avaient pu et se tourne vers le virologue. « Je vois que tu n'as pas perdu de temps.. aussitôt tombé du cheval, aussitôt remis en selle, mais sur une autre pouliche. » Leur consœur se vexe -et à raison- avant de s'excuser et de les laisser, non sans regarder méchamment le chirurgien qui n'en a décidément rien à faire.
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Message par Proserpine Lun 4 Mar - 17:53


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Le déni avait bon dos dans cette histoire en vérité, parce qu'il n'était pas le seul responsable de cette situation, non. Car oui, pendant douze ans, Morgan n'a eu aucun problème à l'oublier ce cher déni. Il y avait aussi d'autres raisons que le déni qui les avaient maintenus loin l'un de l'autre toutes ces années et Spencer avait sa part de responsabilité aussi, je ne prétends aucunement qu'il était blanc comme neige dans cette affaire. Mais oui, c'est bien parce que Morgan se préoccupait bien trop de ce que pouvait penser ses parents de lui, même à son âge, qu'ils en étaient arrivés là. Morgan ne vivait pas pour lui, il ne l'avait pour ainsi dire jamais fait puisqu'il était toujours avec l'ombre de ses parents, le poursuivant quoi qu'il fasse et ce depuis l'école. Tu seras médecin ou avocat mon fils, tu te marieras avec une fille de ton rang mon fils, tu seras un homme influent toi aussi mon fils... Il l'avait entendu ce discours là dans la bouche de Monsieur Rosenberg Sr, mais surtout, sans surprise quand on la connait, dans celle de Madame Rosenberg. Morgan, fils à maman ? Oui, mais pas dans le sens où l'on pourrait le croire. Cette femme avait toujours eu une emprise sur son fils qu'il ne s'expliquait pas, et qu'en effet, un psychanalyste se ferait un plaisir de décortiquer tout au long de longues séances, évidemment facturées à prix d'or. Même si le stigmate d'avoir un enfant en psychanalyse entacherait grandement la réputation de cette chère Alma.

Résolu parce que contraint par la force des choses à faire, une fois n'est pas coutume, comme si de rien n'était, Spencer avait donc repris le cours plus ou moins normal de sa vie. Car même si celle-ci s'était toujours articulée autour de sa relation avec son meilleur ami, déjà avant qu'ils ne deviennent plus que cela, il devait bien se faire à l'idée que ça n'était plus le cas, pas après ce que le traumatologue lui avait dit et fait comprendre l'autre jour. Oh il sait ce que tout ça n'était qu'une façon pour Morgan de se saborder, en bonne et due forme ça oui. Mais il en était arrivé à un stade où, sa patience était arrivée à bout. Il avait déjà accepté bien des choses de la part de l'homme qu'il aimait au fil des années, plus qu'il ne l'aurait du peut-être d'ailleurs, mais à présent, le seuil limite était franchi. Il voulait le voir tourner la page hein ? Il allait le faire. Même s'il ne savait pas le moins du monde comment faire et ce que cela pourrait bien impliquer puisqu'il avait littéralement attendu de pouvoir être avec lui toute sa vie. Mais il le ferait, un jour ou l'autre. Comme tout processus de deuil (car en un sens, c'était celui de sa relation avec Morgan), cela prendrait du temps mais ça finirait bien par se faire pas vrai ? Non, évidemment que non, même lui sait qu'il ne fait que se mentir à lui-même. Si une telle chose était possible, cela ferait longtemps déjà qu'il l'aurait fait le deuil de cette relation, bien avant Hawaï déjà ou même avant New York.

C'était donc bel et bien pour le travail qu'il était venu à l'hôpital aujourd'hui, pour apporter son aide à une consœur pour un cas qui s'avérait tenir plus du plot d'un vaudeville qu'une réelle urgence médicale. Il savait que cela voulait dire qu'il prenait le risque de l'y croiser mais il agissait en adulte lui, il n'allait pas prétexter ne pas pouvoir se déplacer pour si peu. Mais peut-être aurait-il mieux fait en finalité, car vu ce qui vient de se passer, il se dit que ça aurait au moins pu lui éviter une scène. Encore une fois, totalement injustifiée de la part du chirurgien puisqu'il était celui-là même qui lui avait conseillé d'aller voir ailleurs quelques jours plus tôt. Alors dès que la jeune femme est hors de portée d'oreilles, Spencer desserre enfin la mâchoire mais ça ne promet rien de bon pour l'autre médecin... « Je savais que l'alcool pouvait rendre stupide mais je ne pensais pas qu'il soit possible qu'il produise une lobotomie frontale par la même occasion. » lance-t-il pour commencer, car oh oui, croyez bien que là, il n'en était qu'à son petit tour de chauffe. « Tu ne sais vraiment pas ce que tu veux en fait. Tu ne l'as jamais su d'ailleurs, et ça aurait du me mettre la puce à l'oreille déjà à l'époque, mais je suppose qu'effectivement, l'amour ça vous rend aveugle à certaines choses. Mais grâce à ton petit discours de l'autre jour, j'ai enfin recouvré la vue, semblerait-il, alors ton petit numéro de crise de jalousie qui n'a pas lieu d'être, tu peux te le carrer où je pense, et bien profond tu m'entends ? » Et lui aussi transmet à merveille le fond de sa pensée avec son regard, perçant comme toujours, mais ici aussi rempli de colère et je peux vous dire qu'un tel regard sur le visage de Spencer, ça ne présage jamais rien de bon. Et s'il y a une personne mieux placée que quiconque pour le savoir, c'est Morgan.
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Message par Proserpine Lun 4 Mar - 17:53


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Le déni, c’était clairement une excuse qui datait maintenant. Trente ans que Morgan se cachait derrière ce prétexte bidon, mais quand on croit fort à une chose, elle est forcément vrai, non ? En tout cas, c’est ce que le chirurgien avait fini par croire avec le temps. Après tout, c’était facile de s’y plonger à corps perdu, car Spencer n’avait été pas été là pour l’en empêcher. Leur séparation lui avait fait beaucoup de mal. Évidemment que Spencer en avait souffert lui aussi, on ne va pas dire le contraire, mais ici, on parlait de Morgan. Qui effectivement, à la différence de Spencer, ne vivait pas pour lui. Il vivait pour son travail et pour sa famille, lui passait après, tout simplement parce qu’il ne pensait pas mériter de passer avant. Raisonnement un peu stupide, surtout à une époque où on entendait partout qu’il fallait s’écouter et se faire passer avant tout le reste. Très peu pour le chirurgien qui ne supportait même plus de voir son reflet dans un miroir. Il n’aimait pas ce qu’il était devenu et malgré cela, il n’essayait même pas de changer, tout simplement parce que c’était trop facile d’être un vieux con. Il était devenu son père, en somme, ce qui rendait la chose vraiment difficile à supporter. Lui qui ne voulait pas ressembler à ce cliché qu’était ses parents, et bien, c’était loupé.

Pourtant, voir Spencer revenir, de manière définitive, aurait dû le réjouir et dans un sens, cela l'a rendu heureux pour la première fois depuis très longtemps. Mais ce bonheur a été fugace, il l’a rangé dans un coin reculé de son cerveau pour ressortir son éternel flegme et sa tête de six pieds de long. Si le virologue était de retour, cela voulait dire qu’ils pourraient de nouveau vivre leur amour et cette fois pour de bon. Mais surtout, au grand jour. Et voilà où était le problème. Jamais il n’avait eu le cran d’assumer cette relation, cet amour aux yeux de tous, encore moins ceux de ses parents qui, il en était sûr, allaient le déshériter. Une partie de lui, s’en foutait royalement, mais une autre avait juste peur de se faire rejeter. Mais qu’est-ce qui était pire ? S’assumer et être enfin heureux ou se faire rejeter par des personnes que vous ne pouviez plus voir en peinture ? Apparemment, le bonheur remporte la palme car oui, Morgan préfère être malheureux ou tout simplement : il avait peur d'être heureux. Peur que tout s'arrête subitement. Masochisme ? Possiblement oui. Ou plutôt un grand mal-être qui s’est renforcé d’année en année et par sa faute. Si Spencer avait des torts, le chirurgien en avait aussi. S’il avait eu le cran, il l’aurait rejoint après avoir envoyé sa famille sur les roses. Mais il n’en avait rien fait et puis vous savez ce qu’on dit : avec des si…

Avec des si, la situation serait bien différente aujourd’hui, c’était certain. Mais ce n’était clairement pas le cas. Morgan avait fait comprendre à l’homme qu’il aimait qu’il ne voulait pas le voir, le rejetant de toutes ses forces, se blessant également dans la manœuvre, mais lui seul pouvait se blâmer là-dessus. Et pourtant… il préférait blâmer Spencer, c’était bien plus facile que de se sentir coupable. Et là encore, on n’y était pas tout à fait, car il avait réussi à blâmer le médecin légiste et à culpabiliser en même temps. Un homme plein de contradictions ce Morgan. Et la suite allait le prouver de nouveau. Alors qu’il tente de rejoindre le toit pour une petite pause bien méritée, il tombe sur l’objet de ses pensées. Le karma était décidément peu tendre avec lui aujourd’hui. Il aurait pu ignorer sa présence, passer son chemin et en prendre un autre, mais il n’en fait rien. Non, à la place, il fait tout ce qu’il n’aurait pas dû faire. Déjà, il commence par insulter une consœur -indirectement, mais quand même- qui finit par les quitter, les laissant seuls et vu la tête que faisait Spencer, ce n’était pas tellement une bonne nouvelle. Pour sa défense, le voir avec cette femme a réveillé cette jalousie sournoise, qui malgré toutes ces années et ce fameux déni, restait bien ancré en lui et pour la première fois depuis longtemps, il avait donc laissé parler une de ses émotions, mais pas forcément la bonne. La jalousie pouvait avoir du bon, parfois, lorsqu’elle est bien maîtrisée, là, clairement, le virologue ne semblait pas de cet avis, il faut dire qu’il y avait été fort. Il l’écoute d’abord avec son flegme caractéristique avant de laisser entrevoir une légère grimace avant de lâcher un rire nerveux, mais blessé par ses mots. « Tu aurais dû me quitter à l’époque, mais tu ne l’as pas fait, hein Spencer ? Peut-être que tu étais trop lâche pour le faire ? » Ça, c’était bien bas et tellement hypocrite. « Tant mieux pour toi en tout cas si tu as recouvré la vue, tu vas pouvoir passer à autre chose et trouver une personne qui te mérite vraiment vu que je n’ai, apparemment, jamais su ce que voulais… » Et cela lui faisait bien mal de l’admettre. « Et cette vulgarité, dans ta bouche, ça ne te va pas du tout, tu me déçois… » ajoute-t-il en haussant les épaules, avec une nonchalance totalement calculée. Il cherchait les ennuis, très clairement.
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