Fiche Leonora
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Fiche Leonora
When the lights fade out, all the sinners crawl
(demons - imagine dragons)
(demons - imagine dragons)
Dessiner. C'est l'une de ses passions pour dire vrai. Lorsqu'elle ne sait pas quoi faire, elle prend un crayon, son carnet de dessin et se met à dessiner ce qui lui passe par la tête. C'est l'une de ses façons de s'exprimer, notamment lorsque son moral est en berne. Elle laisse exprimer son esprit et ses émotions comme ça lui vient. Dessiner est également l'un de ses gagne-pains, elle peut faire des rendus pour un cabinet d'architecture ou même faire des illustrations pour des livres pour enfants, c'est très varié - Cuisiner. Généralement, cela la détend. Elle aime plutôt la pâtisserie comme les gâteaux, les biscuits et autres pains d'épices - Faire plaisir aux autres. Elle est du genre à se plier en quatre pour rendre service à ceux qui en ont besoin. La majeure partie du temps, elle va donné beaucoup de son temps et de son énergie pour les autres, c'est tout ou rien - Les chats. Elle les adore et n'a pas eu à insister trop longtemps pour qu'ils en adoptent deux - Le sourire d'Alden. C'est quelque chose qu'elle aime beaucoup voir et elle aime encore plus être la raison de ce sourire - Sa tranquillité. On a trop longtemps interférer dans sa vie ou dit quoi faire, maintenant, elle veut faire ce qui lui plait et quand elle le souhaite - Ecouter de la musique. Généralement, lorsqu'elle sort, elle a toujours ses écouteurs sur les oreilles afin de rester dans sa bulle. Les vieux films. On s'entend quand je dis vieux. Mais les films des années 80 et 90 sont les meilleurs à ses yeux. Cela la remplonge en enfance, une douce nostalgie qui la coupe de la réalité un certain temps.
Qu'on lui dise quoi faire. Elle supporte assez mal les directives ou les personnes qui haussent le ton. Elle se sent mal à l'aise et a très facilement les larmes aux yeux - Qu'on se mêle de sa vie privée. Déjà parce que ça ne regarde personne à part elle et surtout parce que souvent, elle entend des choses blessantes. Être avec un homme qui pourrait être son père, évidemment ça fait causer, mais avec le temps, Leonora a appris à ne plus entendre les conneries sur le sujet, mais cela ne change rien au fait qu'elle ne supporte pas qu'on se mêle de sa vie - Qu'on lui dise qu'elle est trop sensible. Cela la met hors d'elle car elle ne contrôle pas ses émotions. Si elle a facilement les larmes aux yeux, elle se met tout autant facilement en colère et bon courage pour la faire redescendre après ça - Lorsqu'Alden s'absente. Ils ont régulièrement des déplacements pour leur travail respectif et c'est parfois bien difficile de s'éloigner de la personne qu'on aime. Nora a l'impression de se sentir totalement seule lorsqu'Alden n'est pas dans les parages - Les bruits forts. Les pièces bruyantes, le bruit soudain d'un klaxon, les personnes qui parlent fort... tout ce qui est bruit fort ou dérangeant, cela l'a met mal à l'aise et lui donne envie de s'enfuir Les gens qui jugent sans savoir. Oh elle en a connu un certain nombre et cela l'a souvent rendu malade et elle a perdu trop de temps à se justifier. Sa résolution en emmenageant ici, c'est de moins écouter ce qui se dit sur elle, sur eux, et de vivre sa vie comme elle l'entend.
Il pleut des vêtements. Littéralement. A mesure où les pièces de tissus tombent sur le sol, Leonora se penche et les ramasses se couvrant les jambes comme elle le peut alors que les passants la regarde faire. Certains semblent amusés, d'autres ont clairement pitié, quoiqu'il en soit, personne ne prend la peine de lui venir en aide. Le visage baigné de larmes, la jeune femme lève la tête vers le quatrième étage d'où tombent ses affaires et aperçoit son actuel petit-ami, un sourire narquois que le visage. Enfin petit-ami, c'est vite dit, vu ce qui était en train de se passer, elle estimait que c'était révolu. Et ça c'était une très bonne nouvelle pour Nora. Pourtant, elle était bouleversée et en pleurs, dévastée d'être mise dehors. Chuck était un connard fini, elle le savait, au fond d'elle, elle le savait, mais elle était surtout très influencée et encore éprise de ce type. Ce dernier avait profité de sa naïveté plusieurs mois plus tôt et l'avait hameçonné dans le but de faire d'elle sa chose. Un putain de pervers narcissique rien de plus. Petit à petit, la jeune femme avait été isolée de ses amis et de sa famille, pensant que c'était ainsi que fonctionnait l'amour. Elle avait bien senti que quelque chose n'allait pas dans cette relation, notamment cette jalousie excessive, cette incapacité de se lier à d'autres... mais il avait été trop tard, le piège s'était refermé sur elle. Et là vous allez me dire, qu'est-ce qui a changé ? Pourquoi Chuck se débarasse ainsi de Leonora. Tout simplement parce qu'elle n'était pas aussi malléable qu'au début, il sentait qu'elle s'échappait peu à peu, malgré son influence encore très forte sur elle. Alors il s'en débarasse comme on se débarasse de vieux vêtements, ayant une nouvelle proie en vue. « Sors de ma vie, je ne peux plus te faire confiance ! » Les mots claquent et font affreusement mal. Leonora culpabilise, évidemment, réfléchissant à ce qu'elle avait pu faire de mal, se disant aussi qu'elle méritait ce qui lui arrivait. Mais non, Leonora ne méritait pas ce qu'elle était en train de subir, mais personne n'était là pour le lui dire, elle n'avait plus personne. La jeune femme renifle et essuie ses larmes rageusement, désormais en colère de voir les passants arrêtés pour suivre ce qui se passait, il y en avait même qui filmait, c'est dire. Une fois que toute ses affaires ont été ramassées, Leonora cherche une aide autour d'elle, une aide qui ne vient pas, bien évidemment. Elle allait devoir marcher dans L.A et rejoindre l'appartement de Michaela afin de se poser et souffler, mais elle ne vivait pas tout près... Nora traverse la rue et ne remarque pas que le feu piéton est rouge, ses affaires formant une grande pile entre ses bras, cachant une partie de sa visibilité. Un crispement de pneus se fait entendre, elle sursaute et réalise qu'elle aurait pu se faire renverser. Ses pleurs redoublent et ses yeux finissent par se poser par l'homme qui vient à sa rencontre. Un visage familier qui est le bienvenu à vrai dire. « Monsieur Sterling... » dit-elle avant de fondre en larmes de nouveau, tombant presque dans ses bras.
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Il ne manquait plus que ça... La journée n'avait pas été assez difficile, il avait fallu que Michaela se pointe pour leur faire une scène. Leo venait juste de raccrocher d'avec Saul, leur mère était malade. Les médecins lui avaient diagnostiqué un cancer, au dernier stade et ils n'avaient pas su combien de temps il allait lui rester. Six mois tout au plus. Nous étions cinq mois plus tard et leur père les réclamait à son chevet, au plus vite. Leonora se sent nauséeuse et pas tellement d'attaque pour affronter sa meilleure amie maintenant. Mais trop tard, la circulation en ville devait être bonne car elle entend déjà la portière de la voiture claquer, puis c'est au tour de la porte d'entrée. « Comment t'as pu me faire ça ? » C'est Leonora qu'elle voit en premier, alors c'est elle qu'elle attaque, dans la seconde. La jeune femme reste silencieuse, elle n'avait pas à se justifier de quoique ce soit même si l'envie de répliquer est là bien entendu, mais elle se sentait coincée entre sa meilleure amie et son père. « C'est pour le fric c'est ça ? T'étais tellement désespérée que t'es venue le supplier et j'ose même pas imaginer comment tu t'y es pris... » Michaela regarde Leonora avec un dégoût sincère, mais totalement injustifié pour le coup, les traits du visage déformé par une haine qu'elle n'avait pas imaginée venant d'elle. « Tu n'essaies même pas de comprendre... » C'était comme parler à un mur et Leo savait déjà que quoiqu'ils disent, Alden et elle, Michaela n'en ferait qu'à sa tête. Ce qu'ils ne savaient pas encore, c'est que cela allait durer encore cinq ans. « Comprendre quoi au juste ? Tu te tapes mon père pour lui soutirer quelques dollars, t'es qu'une trainée en fait ! » « Ça suffit !! » La voix d'Alden se fait finalement entendre et Leo retient un soupir de soulagement, pas tellement sûre d'être très vaillante pour la suite de la discussion. Les yeux embués de larmes, elle fait son possible pour garder un semblant de calme, mais avec ce qu'elle venait d'apprendre, la colère de Michaela était la dernière chose dont elle avait besoin. « Oh regardez-le venir prendre sa défense... le père de l'année ! » Instinctivement, Alden s'était rapprochée de Leonora pour lui apporter son soutien, se tenant à ses côtés pour la suite. La jeune femme lui jette un regard rapide, soulagée par ce geste. Même anodin, cela voulait dire beaucoup pour elle. « Avoue que tu en as profité hm ? Tu me fais payer la mort de maman en te tapant une bien plus jeune, c'est ça ? Y en a pas un pour rattraper l'autre au final, même si toi, tu remportes la palme de l'enflure de l'année ! » La gifle part toute seule et Leonora s'en veut presque immédiatement, demeurant interdite, surprise par son propre geste tandis que Michaela se tient la joue, toute aussi choquée. « En tout cas, tu joues ton rôle de belle-mère à la perfection.. » Nora tourne les talons et quitte la pièce, c'était bien trop pour elle. Elle n'entend pas ce qui se dit après ça ou même s'il se dit vraiment quelque chose, trop absorbé par le chagrin. Après une durée qui lui parait une éternité, Alden la rejoint, la prenant immédiatement dans ses bras pour soulager ne serait-ce qu'un peu sa douleur. Mais elle était bien trop grande alors Leonora se laisse aller dans ses bras, pendant des minutes qui lui paraissent des heures. Dès le lendemain, ils s'envolent tous deux pour le Danemark pour se rendre au chevet de Madame Hansen. Alden accompagne bien évidemment Leo, ne voulant pas la laisser seule dans un tel moment et malgré le drame qui se jouait, c'était l'occasion pour les parents de la jeune femme de faire la connaissance de celui qui partageait sa vie. Les parents de Nora ne posent aucune question, comprenant ce qui se jouait sous leurs yeux et l'acceptant aussi, la jeune femme n'aurait pas espéré mieux et c'est sereine qu'elle accompagne sa mère dans son dernier voyage.
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Cinq ans. Cinq longues années qu'Alden et Nora vivaient cet affreux cauchemar. Cinq longues années que l'annonce de leur relation faisait encore des vagues. Si certains l'avaient accepté, immédiatement ou non, d'autres ne prenaient toujours pas leur couple au sérieux. A commencer par Michaela, la propre fille d'Alden. Après, voir sa meilleure amie et son père ensemble, évidemment que ça peut être perturbant, Leonora pouvait la comprendre dans un sens. Mais à aucun moment elle ne voulait rompre avec son père juste pour lui faire plaisir. Et puis il était trop tard maintenant, la jeune femme était bien trop investie dans cette relation pour y mettre fin et elle savait qu'il en était de même avec Alden. Heureusement, Nora arrive à passer au-dessus de tout ça la plupart du temps, se focalisant sur leur relation en tant que telle plutôt qu'à leur détracteurs. En général, cela fonctionne. Mais à la longue, après cinq ans, pour rappel, il peut y avoir des loupés. Leur travail en patissent, leur moral aussi, mais leur couple tient bon. Puis arrive l'impensable, littéralement. Alors que Leonora se pensait tranquille de ce côté-là, elle fait une fausse couche alors qu'elle travaille à la maison. Elle est seule et à mille lieues de penser qu'une grossesse était en cours, et pourtant... Des douleurs dans le bas du dos depuis la veille, Leonora avait mis cela sur le compte d'une mauvaise posture dans le canapé, rien de plus. Et pourtant... Et pourtant, la jeune femme assimile la nouvelle alors qu'il est trop tard et qu'elle est seule. Alden la trouvera prostrée dans leur lit plusieurs heures plus tard, les yeux rougis par les pleurs. Ils n'avaient jamais vraiment évoqué l'idée d'avoir un enfant, notamment à cause de l'âge d'Alden. Mais le fait de s'être connue enceinte avait éveillé quelque chose chez Leonora et elle n'était même pas sûre qu'elle devait lui en parler, ne voulant surtout pas mettre leur couple en péril, pas après tout ce qu'ils avaient traversé. La jeune femme raconte pourtant tout à son homme, les sanglots encore dans la voix, se sentant maintenant totalement coupable de cette perte. Ce n'était de la faute de personne bien évidemment ou alors du stress qu'elle ressentait tous les jours depuis des années, mais ce n'était certainement pas de sa faute à elle. Et c'est pourtant ce qu'elle ressent là, maintenant. Bouleversé, Alden assimile la nouvelle lui aussi avant de prendre la meilleure décision qu'il prendra ses derniers temps : s'installer à Bennington. A voir si ça se vérifie vraiment...
crédits : avatar by Proserpine, icons et gifs by Emma Watson Source
Emma Watson (origines anglaises et allemandes)
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